jeudi 25 décembre 2008

Galimafrée



  • Le métier de Président des USA est statistiquement plus dangereux que soldat ou militant du Hezbollah.

  • Même après tout ce temps, Bush (qui tente à présent de faire croire qu'il était un intellectuel) réussit à surprendre en montant son incompétence à un niveau olympique. Grâcier un escroc de l'immobilier dans le contexte actuel après l'éclatement de la bulle immobilière, ce n'est pas adroit. Essayer ensuite de supprimer sa propre amnistie de manière peu constitutionnelle, c'est presque superbe.

  • Suite aux commentaires de la presse hystérique sur Obama sans chemise, d'autres Présidents sans chemise (Obama et Poutine sont ceux qui s'en tirent le mieux).

  • Un Noël pour Batman.

  • Les Bonhommes de neige de Calvin en réalité.

  • J'ai un problème esthétique. En dehors d'une période vague de l'art européen ou un "air de famille" entre Delacroix, Byron ou Victor Hugo (je ne parle même pas de Beethoven), existe-t-il une définition un peu acceptable du concept de "romantisme" ? L'opposition au "classicisme" ne suffit pas puisque le "baroque" par exemple est anti-classique sans être romantique (Heinrich Wolflin). Il y a même des idées parfois opposées. Stendhal semblait dire que le romantisme était un retour à la Nature au-delà de conventions du classicisme alors que Hegel définit le Romantisme comme l'idée que l'homme ne doit pas suivre les règles de représentations de la Nature, pour la transcender et la "créer" dans l'Esprit (et dans ce cas, Proust, avec sa thèse que l'Art est supérieur à la vie, est le plus romantique de tous, au début du XXe siècle).

    L'auteur de SF (parfois assez simpliste dans ses oppositions) David Brin avait un argument politique, centré sur la Révolution française : les Lumières croient au progrès par la Raison, le Romantisme croit au retour à un Âge d'Or par le sentiment (ce qui fait que selon lui en théorie des genres, la science-fiction est fondamentalement des Lumières et la fantasy fondamentalement romantique). Mais il peut y avoir une nostalgie dans les deux cas : l'Âge d'or des Lumières est issu du miracle greco-romain classique alors que l'Âge d'or romantique est plus "médiéval" et chrétien.

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