mardi 5 mai 2009

Problème de latéralisation



Bernard Chazelle fait une remarque sur un paradoxe :


By switching parties, Arlen Specter, one of the most moderate Republicans, has effectively moved both parties to the right. That's elementary math.

Which is why The Economist wrote:

Arlen Specter has shifted the balance of power in Washington yet farther to the left.


A l'inverse, le Sénateur républicain de l'Oklahoma R. Inhofe dit que le fait qu'Arlen Specter ait quitté le Parti républicain prouve que la population américaine se rebelle contre "l'extrême gauche au pouvoir". Son raisonnement est que Specter se sentait menacé dans les primaires républicaines par un candidat plus extrémiste, donc cela démontre non pas la dégradation du GOP mais celle de l'ultragauche représentée par un gouvernement qui compte des bolchéviks comme Lawrence Summers et Timothy Geithner.

C'est dur d'être Obama

En pratique, ce seuil des 60 Sénateurs votant avec les Démocrates n'est pas entièrement solide avec certains Démocrates conservateurs comme Evan Bayh (Indiana) et Ben Nelson (Nebraska) qui continueront à voter à droite sur les questions sociales et économiques (de même les Chiens Bleus chez les Représentants), mais publius fait remarquer qu'en général, cela va avoir un effet "boule de neige" où les Républicains et Démocrates modérés cèderont d'autant plus vite qu'ils ont peu d'espoir de faire passer leur "flibuste" de procédure.

Aucun commentaire: