mercredi 12 octobre 2011

"Violence is the last refuge of the incompetent"

(Isaac Asimov, "Foundation", 1942)

Le célèbre cycle de Fondation d'Asimov paraît difficile à adapter au cinéma. C'est une histoire lente, sur des milliers d'années et sans beaucoup de hauts faits spectaculaires habituels de space opera. Des Encyclopédistes protégeant les connaissances pour optimiser l'histoire de l'Humanité ne sont pas à première vue très "cinématographiques".

Mais il semble que l'adaptation va se faire :
Dante Harper, an untested but popular film adaptation writer, has been hired to pen Sony's upcoming adaptation of the first novel of Isaac Asimov’s Foundation series.

Bon, soit, ne faisons pas de procès d'intention, peut-être qu'on peut quand même espérer que...

Foundation is being directed by Roland Emmerich who announced last year that the film would be 3D and contains lots of CGI elements.



Désolé de mettre du Star Wars, mais je ne vois rien de plus adapté.

Pourquoi pas Michael Bay pendant qu'ils y sont ?

4 commentaires:

Elias a dit…

"C'est une histoire lente, sur des milliers d'années et sans beaucoup de hauts faits spectaculaires habituels de space opera"

Ah oui, une chose qui est vraiment frappante dans Fondation (et qui rend presque étonnant le succès de la série) c'est le côté space-opera en chambre. C'est le sort de la galaxie qui est en jeu, mais la narration est toujours focalisé sur un petit nombre de personnages et comme vous le dites il n'y a guère de hauts faits spectaculaires. C'est à la fin de l'épisode avec le Mulet, qu'il y a je crois une bataille galactique et, si je me souviens bien, Asimov n'en "montre" rien. ça se passe un peu comme dans le théâtre classique français où ne pouvant montrer de violence sur scène, on nous informé du sort de la bataille par un messager.

Phersv a dit…

Oui, c'est vraiment "anti-dramatique" comme si Asimov voulait dire que ces batailles qui font d'habitude les épopées ne sont plus que l'écume de l'histoire quand on change d'échelle.

Mais la version d'Emmerich sera une inversion totale de cette perspective, où on portera plus l'attention sur la chute de Trantor et les quelques scènes de batailles spatiales du Général "Bel Riose" (Bélisaire), le Dernier des Impériaux. Cela sera encore pire que I, Robot dans le genre des "adaptations" qui porte le titre de l'oeuvre pour ne rien avoir en commun avec l'original.

Elias a dit…

"la version d'Emmerich sera une inversion totale de cette perspective"

Une adaptation par Eric Rohmer aurait été beaucoup plus pertinente ;-)

Anonyme a dit…

Il faudrait se cotiser pour acheter préventivement les droits des œuvres que nous ne souhaiterions pas voir salopées par Hollywood :)