dimanche 22 janvier 2012

Propositions du Bourget



J'espère que François Hollande pourra développer un peu ses propositions par la suite. Pour l'instant, il n'y a rien de très choquant mais cela ne risque pas non plus de beaucoup "enthousiasmer".

Le non-cumul des mandats, que le PS promet depuis longtemps, est une bonne idée pour la politique française même si ce genre de problème constitutionnel paraît toujours abstrait aux électeurs et n'attirera pas tellement de suffrages. La dose de proportionnelle est un cadeau aux Verts qui vont rendre la coalition de Gauche plurielle encore plus nécessaire à l'Assemblée.

Il redit aussi encore une fois qu'il veut fusionner l'impôt sur le revenu et la CSG mais il faut espérer qu'il tiendra bon cette fois et ne le reportera pas à avril 2017. Mais Jérôme Cahuzac a l'air d'être contre, aussi bien du point de vue politique que sur le fond.

Parmi les autres points, il y en a pour lesquels même l'inconstant Srkozy a été ou sera favorable (vote des étrangers aux élections locales, retrait des forces d'Afghanistan, mariage et adoption pour membres du même sexe). La baisse du salaire du Président fait bien entendu démagogique mais c'est le genre de petit "signe" qui semble absolument nécessaire après ce mandat.

La politique du logement semble encore un peu timide, en dehors du fait d'augmenter les amendes pour les infractions à la loi SRU.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

U n truc que je ne comprends pas c'est pourquoi les hommes politiques devraient "enthousiasmer" ou "faire rêver". Ils sont plutôt élus pour représenter et gouverner non ?

Anonyme a dit…

Oui mais représenter des gens enthousiasmés par son programme ! C'est ainsi que Nick Shark a été élu.

Rappar a dit…

S'ils ne font pas rêver, les électeurs ne votent pas pour eux. Par opposition à ceux qui racontent n'importe quoi, comme "il n'y aura plus un seul SDF sous mon mandat, d'ailleurs je ne suis pas élu pour augmenter les impôts".

Par exemple, tous savent qu'ils devront augmenter les prélèvements; mais celui qui le dit signe son suicide politique.