lundi 27 août 2012

Loisir générationnel (2)

Après avoir étudié le livre à tête reposée [i.e. l'avoir feuilleté deux minutes en librairie], La Théorie de l'Information évoquée l'autre jour qui prétendait avoir "étudié les jeux de rôle" n'a l'air de n'en parler que p. 72-74, pour dire des banalités de manière assez factuelle.

Bellanger n'en donne aucun traitement "fictif" et énumère quelques données qui pourraient vraiment venir d'une entrée Wikipedia (je croyais qu'il plaisantait quand il disait s'en être beaucoup servi). Je ne sais pas comment la fiction pourrait s'emparer de manière intéressante du jeu de rôle dans le récit mais en tout cas, il ne le tente pas. Il se contente de dire que son héros se mit aux jeux de rôle et à D&D puis au Grandeur-Nature.

Il remarque simplement que le JDR n'a pas de fin clairement définie contrairement à la plupart des autres jeux, ce qui me paraît vrai, mais pas particulièrement bouleversant comme c'est un des angles les plus entendus sur ce loisir.

2 commentaires:

A. a dit…

Marrant, j'ai senti Bellanger gêné aux entournures ce matin quand Voinchet a affirmé sur FranceQ que sa recherche documentaire avait été 1/ importante et 2/ beaucoup basée sur Wikipédia. Il l'a repris d'un "pas que !" un brin rapide.

Phersv a dit…

Ah, je comprends que cela risque de l'agacer si cela le poursuit.

Chez certains critiques, cela a donné (1) Houellebecq avait repris des entrées Wikipedia dans La Carte et le Territoire, (2) Bellanger a écrit un livre sur Houellebecq et dit s'être beaucoup inspiré de Wikipedia, (3) donc il est le nouveau Houellebecq !

Si on était dans les années 60 (ou dans le discours inaugural de Michel Foucault au Collège de France), on dirait que c'est seulement un effet de la Fonction "Auteur" qui dépasse l'illusion du sujet écrivant... :)