tag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post6361937199922553046..comments2024-03-24T13:57:07.411+01:00Comments on Anniceris: Hooliganisme byzantinPhersvhttp://www.blogger.com/profile/10962408594713963134noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post-25096475236435481402012-12-26T04:53:21.287+01:002012-12-26T04:53:21.287+01:00Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post-56687464307163835612009-12-23T10:55:50.383+01:002009-12-23T10:55:50.383+01:00Merci beaucoup !
Cela fait penser aussi à des pa...Merci beaucoup ! <br /><br />Cela fait penser aussi à des passages du registre de Fournier dans <i>Montaillou, Village occitan</i>, où on a l'impression que les conversations quotidiennes des paysans du début XIVe siècle tournaient autour de points obscurs de christologie.Phersvhttps://www.blogger.com/profile/10962408594713963134noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post-22542448244673505252009-12-22T22:23:05.744+01:002009-12-22T22:23:05.744+01:00« L’histoire des Actes des Apôtres (Ac 17, 16 svt)...« L’histoire des Actes des Apôtres (Ac 17, 16 svt) nous a raconté le séjour de Paul à Athènes, comment, alors que les gens du lieu adoraient les idoles et s’attachaient ardemment aux fumets des sacrifices, l’Esprit Saint s’exaspérait dans le bienheureux Paul, comme un fleuve débordant mis à l’étroit dans l’âme de l’Apôtre et ne trouvant pas le passage dans ceux qui sont indignes. C’est pourquoi, il s’attaque aux Stoïciens et aux Épicuriens et, se tenant sur la colline d’Arès, il les attire vers la connaissance de Dieu à partir de leurs habitudes ; en effet, l’exorde du discours fut pour lui un autel et une inscription. Pourquoi donc ai-je rappelé cette lecture ? Parce que, maintenant aussi, il y a des gens qui agissent comme ces Athéniens. Ils n’ont d’autre occupation que de dire ou d’entendre quelque nouveauté. Ces gens qui, hier ou avant-hier, ont quitté les tâches d’artisans, ces faiseurs de dogmes improvisés, - des domestiques peut-être, des gibiers de fouet échappés aux fonctions serviles -, nous font de graves dissertations sur des réalités incompréhensibles. Vous savez ce que je veux dire.<br /><br />Tous les lieux de la ville sont en effet remplis de tels propos, les ruelles, les carrefours, les places, les avenues. Ce sont ceux des tailleurs, des changeurs, des épiciers. Si tu demandes au changeur le cours d’une monnaie, il te répond par une dissertation sur l’engendré et l’inengendré. Si tu te renseignes sur la qualité et le prix du pain, le boulanger répond : Le Père est plus grand et le Fils lui est soumis. Quand tu demandes aux thermes si le bain est prêt, le gérant déclare que le Fils est issu du néant. Je ne sais de quel nom il faut nommer ce mal, est-ce de la démence, de la folie ou une sorte de mal endémique qui suscite l’incohérence dans les propos. »<br /><br />(Sur la divinité du Fils et de l’Esprit, Saint Grégoire de Nysse)Bashônoreply@blogger.com