tag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post8694347458333101253..comments2024-03-24T13:57:07.411+01:00Comments on Anniceris: rhaptosPhersvhttp://www.blogger.com/profile/10962408594713963134noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post-17547510189959702062007-11-09T19:11:00.000+01:002007-11-09T19:11:00.000+01:00Si le 'Septième sceau' n'est pas métaphysique, alo...<I>Si le 'Septième sceau' n'est pas métaphysique, alors rien ne l'est... </I><BR/><BR/>Mais ce que je voulais dire serait l'inverse : en un sens, oui, c'est métaphysique (ok, l'homme, la mort, la vie, c'est bien sûr une thématique de grands concepts transcendantaux), mais alors quelle oeuvre ne l'est pas ? <BR/><BR/>Le fait même de représenter des personnages dans une pièce de théâtre, est un acte métaphysique où on simule le monde et on tend à l'allégorie (Spiel als Weltsymbol). <BR/><BR/>Quelle que soit la théorie esthétique marxisante de Brecht, <I>la Bonne Ame du Sichuan</I> est métaphysique aussi (et encore plus dialogique), donc cela ne m'apparaît pas un critère bien défini. <BR/><BR/>Sur la différence entre métaphysique "à thèse" et métaphysique "interrogative" ou existentielle, je suis d'accord.<BR/><BR/>Mais cela m'apparaît alors assez loin du sens classique de la métaphysique (science a priori sur les premiers principes de la réalité) et plus proche du goût moderne pour le dialogisme (l'opera aperta). <BR/><BR/>Donc je dirais que le qualificatif de "métaphysique" m'apparaît possible mais pas assez précis. <BR/><BR/>Les oeuvres les plus authentiquement métaphysiques seraient plutôt du côté de certaines oeuvres à thèse (le problème du platonisme lourd de l'<I>Astrée</I>, ou certains concepts des Mystères et <A HREF="http://20six.fr/phersu/art/771352" REL="nofollow"> autos sacramentales</A>) ou bien tout art est en un sens métaphysique.Phersvhttps://www.blogger.com/profile/10962408594713963134noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2956815603489372083.post-31801067212808768962007-11-09T18:34:00.000+01:002007-11-09T18:34:00.000+01:00Cher Phersu, je ne suis pas sûr que ton accusation...Cher Phersu, je ne suis pas sûr que ton accusation sur l'excès de qualification de "métaphysique" soit totalement fondée. J'ai l'impression que bien souvent les journalistes-critiques littéraires passent à côté de cette qualification qui devrait s'imposer pour certains auteurs. Obsédés par la perspective "sociale" ou "psychologique", ils ignorent totalement cette catégorie pourtant pertinente pour des réalisateurs comme Bergman. Si le 'Septième sceau' n'est pas métaphysique, alors rien ne l'est... Or dans les trop rares comptes rendus qui ont été faits de l'oeuvre de Bergman dans la presse et les médias les plus en vue, je ne me rappelle pas avoir trouvé ce terme qui s'imposait pourtant. Les journalistes-critiques ont insisté sur le cinéaste du couple, de la femme etc. Il y aurait bien d'autres exemples avec d'autres écrivains ou cinéastes (Emmanuel Carrère, Atom Egoyan...). Sans doute as-tu raison de distinguer les deux sens du terme "métaphysique" appliqué à une oeuvre littéraire. Sans doute aussi la métaphysique appliquée, c'est-à-dire le film ou le roman à thèse, ne peut déboucher que sur des résultats littéraires médiocres (ex. le théâtre de Sartre). Une grande oeuvre, quand elle a une dimension métaphysique, l'acquiert comme quelque chose qui s'élève naturellement de son organisme, si l'on peut dire. Tout le contraire du corps mécanique de la pauvre oeuvre qui sert d'illustration à une thèse métaphysique.Anonymousnoreply@blogger.com