Depuis que mon oncle m'avait offert un nouveau ordinateur portable doté de WiFi (comme "loyer" pour ma cousine), j'utilisais - non sans quelque hypocrite sentiment de culpabilité - le WiFi d'un voisin (qui était un Neuf Télecom) mais bien que je ne téléchargeasse rien en dehors de mon surf sur rpg.net ou le forum Casus, j'ai dû le faire ramer car la ligne est désormais aussi sécurisée.
J'ai un bistrot WiFi pas loin, au métro Père Lachaise (un "Wistro", si, si) et même mon jardin du Parc Belleville est "wifié", mais je ne pense pas avoir assez d'autonomie pour aller wilfer (pardon, "naviguerrer") là-bas, même si ce vieux ordinateur fixe que j'utilise me fait vraiment mal au dos.
Je suis allé jouer à Abyme hier. Jouer au jeu de rôle continue de m'ennuyer un peu. Ce n'est pas le meneur de jeu ou le scénario qui sont en cause d'ailleurs, c'est mon propre désir. J'ai l'impression que la seule chose que j'aime dans le jeu de rôle est l'élaboration du monde mais que la partie effective du jeu dans la résolution de problèmes ne m'apporte pas beaucoup de plaisir. C'est un peu comme si mon hobby favori consistait plus à théoriser sur les possibilités narratives qu'à raconter réellement. Il y a aussi un détail qui me prouve mon infantilisme : Abyme est un jeu narratif sans dé, et je me rends compte que j'ai horreur de cette absence d'indétermination, où toute action est soit réussie, soit impossible. En dehors de l'histoire des mondes imaginaires (le côté Make-Believe ou Mimicry pour reprendre la classification de Caillois), c'est donc bien l'Alea qui m'amuse le plus dans le jeu (Agôn étant ce que j'aime le moins, d'où mon aversion pour les jeux de plateau et les wargames).
Il y a un vertige que je n'ose pas tout à fait appeler "métaphysique" à représenter ainsi par un simple mouvement d'un polygone régulier l'actualisation d'un possible, la réalité se déterminant et niant les alternatives (ce qui ne peut que faire penser à la célèbre métaphore du Cylindre qui roule de manière déterminée mais conforme à sa nature propre chez le stoïcien Chrysippe, cf. Cicéron, De fato 42–3 = Long & Sedley (dir.), Les philosophes hellénistiques, vol. II, 62C 8–9, p. 477-478 ; Aulu Gelle, Nuits attiques VII.2.11 = SVF, II, 1000, Long & Sedley op. cit., 62D 4, tr. fr. p. 479).
J'ai à nouveau une rechûte de nippophilie gastronomique après avoir être allé dans l'épicerie Jujiya (métro 4 Septembre dans la fameuse Rue Sainte-Anne où se trouvent tous les meilleurs japonais de Paris) qui est charmante, même si les employés ne sont pas tous assez francophones et que je dois parfois deviner visuellement ce que sont les aliments non translittérés - j'ai fait un an de japonais en 1993 mais j'ai tout oublié.
J'ai refait des nouilles shirataki (à base de racines de konnyaku) au boeuf au soja doux sur lit de riz. Je n'ai pas assez tranché fin le boeuf et je n'ai pas trouvé de "ciboule" comme le demandait ma recette , mais j'ai beaucoup aimé - contrairement à mes convives qui avaient l'air un peu dubitatifs. Je suis déçu par les champignons shiitake, désormais plus faciles à trouver mais vraiment très fibreux et qui avait absorbé trop de sauce soja.
C'est un MacBook au moins ? ;-)
RépondreSupprimerNon, hélas, un HP. :)
RépondreSupprimerMais je n'allais pas exagérer, les MacBooks sont à 1200 euros, les PCs à la moitié.
J'ai pris une garantie 3 ans et ensuite je me suis rappelé que Kyrnos et toi vous changiez vos ordinateurs à peu près tous les trimestres.
Oh, je viens de voir que l'entraîneur a vraiment lu la Lettre de Guy Moquet à l'Equipe de rugby, comme le disaient les Guignols. J'ai l'impression d'être dans un pays avec Culte de la Personnalité genre Corée du Nord...
Oui, cela m'a beaucoup fait rire, surtout qu'on attribue à cette initiative un surcroît de "pression" responsable de la défaite. Des excuses, toujours des excuses.
RépondreSupprimerPour la garantie supplémentaire, sache que Kyrnos prend — il me semble — ce genre de choses, mais pas moi. Peu importe le temps que tu gardes la machine : cela lui donne plus de valeur à la revente de toute façon.