mardi 14 octobre 2008

"Laïcité positive" en Corée du Sud



La Corée du Sud était un Etat laïc mais l'américanisation rapide et la domination des Chrétiens (notamment Protestants) commencent à mettre en danger cette neutralité, avec un nouveau Président élu en 2007, qui croit aussi que "la République ne peut se passer d'Espérance".


The South Korean Constitution bans designating any faith as a state religion. Nearly half the country's 47 million people disavow any religious affiliation. The religious - Buddhists (10.7 million), Protestants (8.6 million), Roman Catholics (5.1 million) and Confucianists and other minorities - have long coexisted peacefully, even within the same family.

Lee Myung-bak was not the first Christian that South Korea has elected President. Two of his three predecessors were practicing Christians.

But discord flared after Lee's inauguration in February.

Buddhists complain that of the 16 members of Lee's cabinet, 13 are Christians while only one is a Buddhist. (The other two have no religious affiliation.)


Lee Myung-bak, Presbytérien, élu en décembre 2007 (après le plus à gauche ex-catholique Roh Moo-hyun), a le soutien des églises d'origine anglo-saxonne. Il a organisé des prières de pasteurs pour George Bush. Il a proposé une réforme de l'éducation où les cours dans le secondaire seraient désormais entièrement en anglais.

Des fondamentalistes chrétiens sont allés jusqu'à vandaliser, un peu comme certains talibans, des idoles de Dangun, fils du dieu Hwanung et d'Ungnyeo, une Ourse-garou, le fondateur mythique de la Corée.

(Par ailleurs, en République de Chine, le fascinant Lee Teng-hui, ancien Président de Taiwan pendant toutes les années 90, qui commença comme Kuomintang pour passer ensuite dans le camp indépendantiste, était aussi un Presbytérien).

2 commentaires:

  1. Et, bientôt, la démocratie positive en Corée du Nord...

    On n'est plus à ça près.

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  2. C'est vrai qu'on devrait généraliser la subversion de l'adjectif : Badinguet est pour une justice positive pour les crimes en col-blanc, il est pour une fiscalité positive pour les plus riches, il est pour une éducation positive qui n'impose pas d'être éduqué (ou de lire La Princesse de Clèves), il est pour une culture positive qui sait valoriser l'oeuvre de Jean-Marie Bigard, etc.

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