Patrick Nielsen Hayden corrige une liste de "firsts" qui se répand : Obama n'est pas le premier Président américain avec un père non-américain :
Andrew Jackson was the son of two Irish immigrants. James Buchanan and Chester Alan Arthur both had Irish fathers. In addition, Thomas Jefferson and Woodrow Wilson had English mothers, and Herbert Hoover’s mother was born in Canada.
Oui, mais ces parents avaient dû tous être naturalisés (sauf le père britannique de Chester Arthur, le 21e Président en 1881-1885 - Arthur lui aussi dut affronter des dingues qui ne croyaient pas qu'il était né sur le territoire américain) alors que Barack Senior resta Kenyan, et ne passa que quelques temps aux USA.
As you can see, even with Obama, we have yet to have a President with a foreign-born parent who wasn’t a British subject, since those Irish, English, and Canadian presidential parents were all born subjects of the Crown, and so was Barack Obama, Sr. of Nayang’oma Kogela, Nyanza Province, Kenya.
Ah, lala, la Présidence est toujours tenue par des mâles (Black/White) Anglo(-Saxon) (Protestant/Catholic).
Add. : Une autre correction qui permet de distinguer description définie et individu satisfaisant la référence : Obama a dit dans son discours que 44 hommes (lui-compris) avaient prononcé le serment. En fait, il y a un décalage car Grover Cleveland eut deux mandats non-consécutifs et fut donc le 22e (1885-1889) et le 24e (1893-1897) Président. Obama est donc le 44e Président mais le 43e homme à exercer cette charge.
Le fait qu'Obama ait refait le serment à cause du fétichisme constitutionnel et de l'acte manqué du médiocre Orginaliste en Chef John Roberts ne devrait pas changer le calcul des 55 serments depuis Washington. La même chose serait d'ailleurs arrivée à Chester Arthur et à Calvin Coolidge.
Un avantage de ce deuxième serment est que si j'en crois la photo, Obama n'avait pas à mettre la main gauche sur une Bible cette fois.
Contrairement à ces prédécesseurs, au cours de la prestation de serment officielle, Roberts, prononce la référence contestée à l'aide divine sous forme de question ("so help you God ?")et non pas, comme pour les autres parties du serment, comme un aide mémoire à l'usage du prestataire.
RépondreSupprimerCe changement serait dû (selon l'article Oath of Office de Wikipedia) à une procédure de décembre 2008, encore qu'il aurait été plus conforme à la Constitution que le Chief Justice s'abtienne de poser la question et laisse le soin au président élu de compléter éventuellement. Evidemment on ne pouvait pas attendre de Roberts qu'il renonce prononcer le mot "Dieu" au cours de la cérémonie.
Ah, je ne savais pas du tout cela : en plus c'est une conséquence des actions de l'avocat et activiste athée Michael Newdow ! Le diable est dans les détails formalistes : ils gardent Dieu mais sous une forme interrogative et plus affirmative.
RépondreSupprimerPendant le deuxième serment, c'est clair qu'Obama avait la main gauche sur le Coran, caché dans sa poche...
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