Sinon, pourquoi était-il aussi ostensiblement l'un des rares Congressmen à bouder cet escroc Berlusconi avant même toutes ses gaffes stupides sur son "bronzage" ? C'était lors du discours de Berlusconi en un anglais singulier il y a 3 ans en mars 2006 (via Eve Mongin) :
Comme dit le commentaire, il a l'air perplexe et ébahi que les autres applaudissent...
C'était la video qu'il me manquait pour devenir Obamaniaque. Berlusconi représente tout ce qu'il y a de médiocre et de nocif dans une démocratie ; celui qui reste assis et silencieux devant ses pitreries gagne instantanément mon estime.
Obama ne commence pas à vous inquiéter vous? Il est juste un peu trop parfait. Si ça se trouve, c'est un alien! J'attends avec impatience sa première (énorme de préférence) bêtise.
L'administration d'Obama a déjà subi un revers très important avec l'impossibilité de nommer Tom Daschle à l'HHS. Il était de loin le meilleur candidat pour une négociation au Congrès sur la couverture-maladie. Tout autre choix me semble suboptimal en comparaison à Daschle, or cette réforme aurait déjà été incroyablement compliquée avec lui. C'est presque idiot formulé comme ça, mais la complexité des codes de l'IFS a peut-être coûté une couverture-maladie à la soixantaine de millions de citoyens US qui n'en ont pas (en comptant une partie des sous-assurés).
> Hady Ba Ou peut-être est-il l'Antéchrist comme le pensent certains Républicains et tarés évangélistes. Trop de talents.
Heureusement qu'il n'est pas végétarien ou il rappelerait trop le personnage dans la prophétie du mystique orthodoxe Soloviev qui prédisait une sorte de super-philanthrope oecuménique, charismatique et cosmopolite (mais vu l'évolution opus-déienne de l'Eglise catholique, l'idée de ce Pape irénique moderniste fait rire).
> Fr La Conventional Wisdom commence aussi à se demander s'il n'est pas trop irénique avec les Républicains et si cela n'a pas failli être une vraie faiblesse dans le débat sur le budget : tant de concessions pour n'avoir finalement presque aucun soutien bi-partisan et en ayant laissé le champ libre à tout le discours républicain sur les baisses d'impôts et contre la relance.
Mais là, je pense que le défaut est plus dans le Parti démocrate que chez le Président. Un des clichés républicains sur les Démocrates est qu'ils sont faibles et les Démocrates s'ingénient souvent à leur donner raison.
Les Républicains ont une telle Chutzpah qu'ils arriveront vite à faire passer l'idée qu'Obama a causé la Récession, les problèmes en Irak et en Afghanistan et bien sûr qu'il est responsable de toute attaque terroriste future parce qu'il a osé demander que son pays respecte ses propres valeurs fondamentales.
C'est plus conventional que wisdom dans le cas du soutien bipartisan car, à ma connaissance, la taille des concessions de début de mandat n'a aucun effet sur le taux de succès des Congressional deals. Ça agite les commentateurs parce que c'est très visible et facile à apercevoir, mais c'est une partie de la scène politique qui n'a, me semble-t-il, aucun effet avéré sur le jeu politique en lui-même.
Les Républicains ont tout intérêt à ce que le premier attentat sur le sol américain soit dirigé contre les États-Unis et pas contre Obama lui-même. C'est quand même un jeu très dangereux pour eux que de parier sur un truc aussi imprévisible et contingent. Je pense qu'ils comptent attendre quelques mois et faire ce que tu dis : déplacer le blâme de la crise sur la nouvelle administration.
Si j'étais Obama, je téléphonerais à Daschle, lui demanderais de trimer jour et nuit sur une health care draft bill accompagnée d'un exposé des motifs bipartisan, et hop, dans les tuyaux. S'il fait passer ça, l'énergie et l'Irak, il aura révolutionné 50-70 ans de politique intérieure américaine (fin de la destinée militaire manifeste, entrée dans l'ère Kyoto, et première mesure welfare-statiste universaliste).
Le comble de la débilité est atteint par cet "argument" de la Ligue du Nord : "c'est le seul moyen de combattre les épidémies que transmettent les immigrés"
Il est bien connu que le meilleur moyen de lutter contre les épidémies c'est de dissuader les gens d'aller chez le médecin!
C'était la video qu'il me manquait pour devenir Obamaniaque. Berlusconi représente tout ce qu'il y a de médiocre et de nocif dans une démocratie ; celui qui reste assis et silencieux devant ses pitreries gagne instantanément mon estime.
RépondreSupprimerMême réaction d'enthousiasme chez moi. Surtout que cela ne va pas de soi, on voit Hillary Clinton qui applaudit par exemple juste à côté de lui.
RépondreSupprimerObama ne commence pas à vous inquiéter vous? Il est juste un peu trop parfait. Si ça se trouve, c'est un alien! J'attends avec impatience sa première (énorme de préférence) bêtise.
RépondreSupprimerÇa viendra plutôt du VP si j'ai bien suivi.
RépondreSupprimerL'administration d'Obama a déjà subi un revers très important avec l'impossibilité de nommer Tom Daschle à l'HHS. Il était de loin le meilleur candidat pour une négociation au Congrès sur la couverture-maladie. Tout autre choix me semble suboptimal en comparaison à Daschle, or cette réforme aurait déjà été incroyablement compliquée avec lui. C'est presque idiot formulé comme ça, mais la complexité des codes de l'IFS a peut-être coûté une couverture-maladie à la soixantaine de millions de citoyens US qui n'en ont pas (en comptant une partie des sous-assurés).
> Hady Ba
RépondreSupprimerOu peut-être est-il l'Antéchrist comme le pensent certains Républicains et tarés évangélistes. Trop de talents.
Heureusement qu'il n'est pas végétarien ou il rappelerait trop le personnage dans la prophétie du mystique orthodoxe Soloviev qui prédisait une sorte de super-philanthrope oecuménique, charismatique et cosmopolite (mais vu l'évolution opus-déienne de l'Eglise catholique, l'idée de ce Pape irénique moderniste fait rire).
> Fr
La Conventional Wisdom commence aussi à se demander s'il n'est pas trop irénique avec les Républicains et si cela n'a pas failli être une vraie faiblesse dans le débat sur le budget : tant de concessions pour n'avoir finalement presque aucun soutien bi-partisan et en ayant laissé le champ libre à tout le discours républicain sur les baisses d'impôts et contre la relance.
Mais là, je pense que le défaut est plus dans le Parti démocrate que chez le Président. Un des clichés républicains sur les Démocrates est qu'ils sont faibles et les Démocrates s'ingénient souvent à leur donner raison.
Les Républicains ont une telle Chutzpah qu'ils arriveront vite à faire passer l'idée qu'Obama a causé la Récession, les problèmes en Irak et en Afghanistan et bien sûr qu'il est responsable de toute attaque terroriste future parce qu'il a osé demander que son pays respecte ses propres valeurs fondamentales.
C'est plus conventional que wisdom dans le cas du soutien bipartisan car, à ma connaissance, la taille des concessions de début de mandat n'a aucun effet sur le taux de succès des Congressional deals. Ça agite les commentateurs parce que c'est très visible et facile à apercevoir, mais c'est une partie de la scène politique qui n'a, me semble-t-il, aucun effet avéré sur le jeu politique en lui-même.
RépondreSupprimerLes Républicains ont tout intérêt à ce que le premier attentat sur le sol américain soit dirigé contre les États-Unis et pas contre Obama lui-même. C'est quand même un jeu très dangereux pour eux que de parier sur un truc aussi imprévisible et contingent. Je pense qu'ils comptent attendre quelques mois et faire ce que tu dis : déplacer le blâme de la crise sur la nouvelle administration.
Si j'étais Obama, je téléphonerais à Daschle, lui demanderais de trimer jour et nuit sur une health care draft bill accompagnée d'un exposé des motifs bipartisan, et hop, dans les tuyaux. S'il fait passer ça, l'énergie et l'Irak, il aura révolutionné 50-70 ans de politique intérieure américaine (fin de la destinée militaire manifeste, entrée dans l'ère Kyoto, et première mesure welfare-statiste universaliste).
Une nouvelle merveille du berlusconisme....
RépondreSupprimerhttp://www.lefigaro.fr/international/2009/02/07/01003-20090207ARTFIG00207-les-medecins-italiens-invites-a-la-delation-.php
Wow, quand Mussolini vous donne des leçons de morale... Je ne sais si Hortefeux aurait osé mais L'Intègre Eric Besson pourra s'en inspirer.
RépondreSupprimerLe comble de la débilité est atteint par cet "argument" de la Ligue du Nord :
RépondreSupprimer"c'est le seul moyen de combattre les épidémies que transmettent les immigrés"
Il est bien connu que le meilleur moyen de lutter contre les épidémies c'est de dissuader les gens d'aller chez le médecin!