samedi 22 août 2009

Enfultes



Caleb Crain écrit une critique du dernier livre du "moraliste" britannique Alain de Botton, The Pleasures and Sorrows of Work. Il lui reproche un ton snob à l'égard du travail puisque de Botton traite avec une certaine condescendance la valorisation du Travail par rapport à l'Oeuvre. N'ayant pas lu le livre, je ne sais pas ce que vaut la critique.

Mais de Botton réagit à la recension et au lieu d'envoyer un email, écrit sa colère dans les commentaires de son blog :


I genuinely hope that you will find yourself on the receiving end of such a daft review some time very soon - so that you can grow up and start to take some responsibility for your work as a reviewer. You have now killed my book in the United States, nothing short of that. So that's two years of work down the drain in one miserable 900 word review. (...)
I will hate you till the day I die and wish you nothing but ill will in every career move you make. I will be watching with interest and schadenfreude.


Curieusement, il semble que ce soit bien Alain de Botton et pas quelqu'un qui se faisait passer pour lui (d'après ses pseudo-excuses par la suite).

Quel adulte - qui a écrit des essais d'Art de Vivre - écrit "Je te haïrai jusqu'au jour de ma mort" à un critique qui l'a jugé un peu snob ?

Comme le dit ensuite un commentateur :

Seriously. If you say you'll hate someone until the day you die don't go leaving a comment on their blog about it, that's like writing a love letter in Comic Sans.


Encore un cas où la réaction est pire que l'offense.

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