samedi 16 octobre 2010

Quota d'écriture

Je suis content de ne pas avoir choisi (ou plutôt pas eu le courage) de me mettre au jeu de rôle plus sérieusement. Mongoose (une des rares compagnies de jeu de rôle qui emploient des rédacteurs "à plein temps" plutôt que des "freelancers") exige par contrat une production moyenne de 4000 mots par jour. Cela se verrait parfois dans le style de certains des suppléments qu'ils éditent. J'aime beaucoup les univers que Mongoose a choisi de développer mais il faut reconnaître que la compagnie a parfois des oeuvres assez inégales dans sa stratégie d'occupation du marché.

Le National Novel Writing Month demande un court roman de 50,000 mots rédigé en 30 jours (soit 1666 mots par jour, 40% du rythme de Mongoose), et ce n'est pas complètement aisé, mais écrire un ensemble de descriptions (dans un monde que vous n'avez pas créé et où il vous faut donc faire des recherches pour rester compatible avec les autres sources) et tracer de nouvelles règles me paraît encore plus difficile que d'écrire quelques pages de fiction.

J'ai envie de tenter le NaNoWriMo (en français) cette année. Je ne me fais aucune illusion sur ma capacité à être écrivain (c'est même l'une des rares illusions que je n'ai pas cultivées) et un seul mois paraît un peu ridicule, mais il y aurait quand même quelque chose de grisant à avoir cela derrière soi et parler ensuite de son second roman. La célèbre "Loi de Sturgeon" dit que 90% de ce qu'on écrit est des fadaises, des clichés et sans intérêt mais on peut espérer qu'avec suffisamment de tentatives on puisse atteindre les 10% de son potentiel.

  • Par ailleurs, je ne crois pas que je trouverais chaque jour 4000 nouvelles manières de dire qu'il serait bien que Mme Penchard ne soit pas reconduite dans ses fonctions, même si M. Woerth doit effectivement la dépasser en arrogance et en mépris.
  • 2 commentaires:

    1. Bernard Polarski18 octobre 2010 à 15:45

      Mr Woerth devrait être béatifié. Que grâce lui soie rendue, il a rendu des tas de gens riches et zut pour les pauvres. D'ailleurs De Funes, dans la folie des grandeurs, l'a dit: être pauvre, ce n'est pas bien!

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    2. Oui, je crois déjà qu'il est déjà en odeur de sainteté (si du moins pecunia non olet).

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