26 083 mots (52%). Yea.
Depuis le Wordle de l'autre jour, je m'interdis le mot "comme" et le verbe "faire" (principal verbe à apparaître, avec "pouvoir").
Hier, Google fêtait l'anniversaire de Stevenson et j'ai donc ajouté un personnage unijambiste. Toute oeuvre a besoin d'une castration fictive.
J'ai aussi un Clueless Detective et cela rend le passage actuel beaucoup plus amusant à écrire (même si la caricature de l'incompétence commence à devenir une facilité lourde, comme presque tout le texte). L'histoire se passe en Transylvanie et je suis très fier qu'il n'y aura jamais la moindre référence, même métaphorique, au mythe de vampire. Grâce à l'Internet, j'ai appris que l'héroïne conduisait une Dacia 1300, product placement vériste que je n'aurais pas imaginé dans un cadre plus proche.
Pour me débloquer, j'ai plagié de manière éhontée un passage de Flaubert (Madame Bovary, II, XII, une description du ciel où il plagiait d'ailleurs lui-même Chateaubriand, Génie du christianisme I, V, XII). Cela détonne d'autant plus que le reste n'a pas de description du tout. Armide s'est moquée du texte comme "Bovary par Kusturica", et il y a un peu de ça (malgré toute mon aversion irrationnelle pour les films de Kusturica). Je viens de commencer à lire Le Dossier H, et alors que je plaisantais l'autre jour en disant que c'était le modèle, c'est réellement un plagiat par anticipation de ma courte novella improvisée (sauf que le modèle du personnage était plus Lönnrot que le flamboyant Milman Parry.
Rétrospectivement, je viens de m'apercevoir que le chapitre XIII de l'autre jour dont j'étais content n'est qu'un pastiche du Labyrinthe de Pan. Tant pis.
Outre Mer: Marie-Luce Penchard
RépondreSupprimerOui, je commence à me demander si Claude Guéant lit ce blog.
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