mercredi 2 février 2011

[JDR] Au sommaire de Casus Belli (vol. 3) n°4


Puisque je relis les vieux Casus Vol. 1, on peut un peu comparer avec la nouvelle mouture du Casus Belli Vol. 3. Ils viennent justement de faire paraître leur numéro 4, environ 30 ans après le premier numéro 4.

Casus Belli (Vol.3) n°4, janvier 2011, 74 pages, 5,5€.

Le n°3 était en octobre dernier et ce numéro de janvier était donc prévu pour novembre, ce qui explique le numéro spécial Halloween au mois de janvier.

Le numéro commence par un édito du jeune rédacteur en chef Stéphane Gallot, 27 ans, qui a une très bonne raison pour être en retard comme il vient d'avoir un enfant.

La page du Courrier des Lecteurs est parfois étrange dans ses private jokes et allusions aux relations avec le Webzine D6dent (voir cette interview croisée de Casus et D6dent).

Le Casus Daily est le survol de l'actualité et des nouveaux jeux. Je retiens surtout la traduction française de Don't Rest Your Head, le jeu cauchemardesque (où des insomniaques découvrent que la réalité est autre que ce que croient les dormeurs), et l'annonce des Mille Marches du Grümph.

Les critiques plus longues (encore par Stéphane Gallot) concernent le nouveau jeu français inspiré de la bd par deux anciens de Casus Belli, Serge Lehman et Fabrice Colin, La Brigade Chimérique (Sans détour), et le jeu historique au Japon en 1582, Tenga (John Doe).

Il y a en plus plusieurs scénarios, pour ces deux jeux concernés, plus quelques conseils pour Tenga, un scénario fantastique contemporain générique (pour "Black Trinity" qui a commencé dans le n°2) et un scénario pour le jeu d'horreur Z-Corps (critiqué dans le n°3).

Le Dossier "Halloween" donne quelques pistes sur l'horreur, plus quelques idées pour Brain Soda de Willy Favre et un début de scénario d'horreur pour le jeu de sf Polaris.

Les articles sur les émotions m'ont paru un peu trop généraux pour être utilisables. L'article sur la création du vilain a un peu plus d'idées de scénario avec la classification des 13 "cas dramatiques", qui ressemblent un peu aux 36 situations. La fin du magazine ajoute des inspis rapides autour d'Halloween sur le cinéma ou le jeu vidéo (il manque encore une Inspi SF comme ceux de Roland C. Wagner dans le vieux Casus).

Enfin, on arrive à de nouvelles pages de Critiques plus rapides en une colonne. On a beau avoir gratuitement les excellents matelots du Guide du Roliste Galactique, c'est souvent la page la plus attirante pour découvrir de nouveaux jeux. Ici, les critiques par Stéphane Gallot et Tristan Blind couvrent une extension pour Rogue Trader, deux pour l'Appel de Cthulhu, l'écran pour Z-Corps et l'écran pour les Brigades Chimériques, le Guide de John Wick Dirty MJ - mais Holland a une critique plus détaillée.

Le magazine ne parle pas que de jeu de rôle et a par exemple une critique du boardgame RuneWars à la fin du numéro, par Tristan Blind.

A la relance du n°1, Casus me semblait avoir une équipe assez nombreuse, avec le Grümph, le nouveau leader du jeu de rôle indépendant, ou bien Arnaud Cuidet (qui écrivait beaucoup dans le Casus Vol. 2) mais ce numéro semble avoir une équipe plus réduite, ce qui est peut-être une des raisons pour le léger retard de deux mois ?

Par la quantité des scénarios, le nouveau Casus sait continuer l'histoire de ce magazine. On ne peut leur reprocher ce qu'on disait sur une partie du Vol. 2, qui était fasciné par les MMORPGs. Ce numéro semble plus suivre l'actualité des jeux français mais l'idée de scénarios "génériques" qui se suivent est une bonne idée pour éviter de changer simplement à chaque fois.

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