Jonathan Chait critique la fiction selon laquelle Ron Paul pourrait gagner les primaires républicaines :
Now, Andrew is framing his argument as an argument against a zero chance. Well, sure. It’s not zero. Paul could win the nomination.
It’s also possible that Democrats will follow the Schoen–Caddell plan of nominating Hillary Clinton over President Obama, and Obama will flip to the GOP, and Republicans will nominate Obama, and the general election will be Clinton-Obama II: This Time It’s for All the Marbles.
It’s possible Newt Gingrich will announce the result of a secret experiment he undertook to resurrect Ronald Reagan through saved brain DNA, implanted in the body of a dinosaur created through similar methods, and that Reaganosaurus will rampage through the Republican field, capture the nomination and, in a climactic debate with Obama, devour him in a single bite.
But reporters have good reason to ignore possibilities such as those or a Ron Paul nomination.
Cela rappelle la position épistémologique "contextualiste" de David Lewis contre le scepticisme dans son article "Elusive Knowledge" : je ne peux bien sûr pas démontrer que je ne suis pas un cerveau dans une cuve mais en un sens habituel du verbe "savoir", je peux me permettre d'ignore les possibilités où je suis un cerveau dans une cuve.
Si ce n'est que, contrairement à ce que dit Chait, la raison principale pour laquelle le Dr. Ron Paul ne pourrait pas gagner n'est pas seulement son racisme (cela ne gênait pas Perry) ou ses vues créationnistes (cela ne gêne pas Perry, Bachmann ou d'autres), mais surtout son hyper-isolationnisme (que certains de ses supporters prennent pour de l'hostilité à l'impérialisme) qui va encore plus loin que ce que n'importe qui au Parti républicain pourrait tolérer.
La politique diffère de la logique en ce que ses conditions nécessaires, ses principes peuvent changer de façon inattendue. Sarkozy par exemple est un évènement qui rebat les cartes disant ce qui est possible politiquement. (je crois)
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