Zut encore un dernier paquet de copies à finir... Mais en attendant :
As I said, whether you intended to use planned obsolescence as your prior model for dealing with decades of older material existing in garages, attics and lovingly kept collections or not, it’s the model you are using, and it is getting what should’ve been an expected reaction to planned obsolescence–the same backlash we’ve seen with everything from cars to shoes.
Mais je doute un peu que la solution qu'elle propose (refuser l'Obsolescence Programmée en gardant toutes les éditions en POD et en n'éditant plus que des suppléments) soit si efficace. Mais personne n'est sûr de pouvoir sauver l'Industrie du jeu de rôle (dont D&D demeure le fer de lance, quoi qu'on en pense) qui va redevenir un Hobby.
Une douzaine d'années après, le club de jeu de rôle de l'ENS en avait encore un exemplaire dans ses placards du 46, mais je crois qu'il a hélas été égaré (je doute qu'il ait été volé intentionnellement car il avait simplement un très petit format). C'était un jeu très original, encore très proche des wargames abstraits de cette période (voir le forum ODD74 qui a quelques extraits).
Dans mon souvenir (mais je ne l'ai pas regardé depuis 20 ans), on créait des aventuriers dans une Venise parallèle (qui vient à peine d'être fondée) en pleins Âges Sombres et ensuite le rôle du Maître de jeu était très minimal (un peu comme le jeu En Garde !, Superhero 2044, Gangbusters ou même en un sens Traveller). Les joueurs décidaient assez librement ce qu'ils allaient faire dans cette ville pour s'entraîner ou devenir mercenaires ou marchands. Le jeu de "Bac à Sable" était donc la convention par défaut, avec une Ville insalubre sur l'Adriatique à l'époque des Mérovingiens comme contexte de base. Il n'y a pas de magie ou de surnaturel. L'ambiance est encore plus sombre et picaresque que dans Warhammer si c'est possible, et tous les personnages étaient plutôt des brigands amoraux qui cherchent à survivre et s'enrichir, et non pas des "Héros". Il y a vraiment un humour anglais qui va dans cette direction cynique (un peu comme leurs comics sont nettement plus désenchantés que les comics US). Ce dut être aussi un des premiers jeux de rôle à inclure dans son système officiel des règles pour gérer les passages en lupanar (même si ce genre de "simulationnisme" grivois est devenu très usuel avec les règles sur le Carousing).
Personne n'est sûr de pouvoir sauver l'Industrie du jeu de rôle qui va redevenir un Hobby.
RépondreSupprimerÇa me va, comme évolution ! Franchement à l'ère du net, du PDF, et des blogs, je suis épaté par la qualité de ce que l'on peut trouver gratuitement sur internet. Rien qu'avec les recueils des one page dungeons, avec les idées de scénarios des uns et des autres, avec les settings décrits post par post sur des blogs, on peut jouer pendant des années !
Évidemment il faut un minimum de professionalisme. Mais RQ6 (dont je parle dans mon compte-rendu de Bacharach), par exemple, est écrit, publié et distribué par deux gars qui font ça le soir et le week-end en sus de leur "vrai" boulot.
Il y a des produits super pros comme le dernier Pavis pour HQ ou Carcosa qui sont faits par des sociétés d'une seule personne.... non franchement D&D peut sombrer corps et biens ça me laissera tout-à-fait indifférent.
Oui, mais pour que de beaux produits pro comme Pavis continuent à paraître, il faut aussi qu'ils ne soient pas piratés trop vite.
RépondreSupprimerLa base des Gloranthophiles est peut-être assez "loyale" pour ne pas prendre les versions pirates mais il y a d'autres cas où cela peut finir par nuire aux illustrations professionnelles par exemple.
Comme dans d'autres domaines, l'Internet a une puissance de "destruction créatrice" assez rapide.
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