Une des choses que j'aime beaucoup dans Tranchons & Traquons (par Kobayashi & Le Grümph) est qu'une des espèces jouables est la Marionnette. On est un être animé et on peut alors même se détacher en plusieurs morceaux, s'enlever un bras pour l'envoyer en mission par exemple. Ce n'est pas un effet déséquilibrant mais cela installe aussitôt dans une ambiance de conte de fées. Et tout personnage de jeu de rôle est toujours un peu au bout de quelques fils.
(En passant, je viens de voir que John Grumph traduit The Shire en "Le Baillage" au lieu du Comté dans son jeu tolkienoïde et c'est très astucieux).
Plus récemment, tu as eu aussi la possibilité de jouer une Marionnette dans Brancalonia (mais les spécificités de ce type d'être sont moins mises en avant). Un jeu, d'ailleurs, dont j'apprécie les références à tout un pan du merveilleux italien (Basile, l'Orlando Furioso, etc), dont je regrette même qu'il n'ait pas été plus franchement exploité.
RépondreSupprimerGianni a tellement aimé Brancalonia qu'il a même participé à la traduction française (qui devait partir de la version anglaise mais s'est aussi aidée de la version originale). Je craignais que ce soit de l'heroic fantasy trop picaresque pour moi mais s'il y a de l'Orlando Furioso, cela donne envie en effet.
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