jeudi 10 août 2023

RPGaDay Question 10

10 Quelle est votre fiction dérivée favorite ? 

Avant de découvrir que Barker était nazi, j'aurais probablement répondu par ses romans parce qu'ils apportaient beaucoup à la connaissance du monde de l'Empire du Trône aux Pétales. Mais maintenant, je suis toujours dans un blocage. 

Et malgré mes efforts, Griselda (la série de romans noirs parodiques dans Glorantha) ne m'a jamais vraiment plu (sans doute parce que je n'ai pas les codes du roman noir). 

Sans originalité, je dirais plutôt la bd Forgotten Realms de Jeff Grubb & Rags Morales (1989-1991, à ne pas confondre avec un autre comic plus récent du même titre mais sans intérêt). On y suivait un groupe de PJ dans un vaisseau volant qui avaient pour mission de rassembler des artefacts magiques dangereux pour les éliminer et la série jouait souvent à inverser de nombreux clichés de fantasy (comme dans cet épisode où ils doivent sauver le Parlement des Wyrms d'un tueur en série de Dragons). Le groupe comprenait notamment une Golem de Fer charmante (une Naine réincarnée), un Halfling toxicomane au fromaaage, un prêtre elfe qui se mettait à avoir des doutes sur son dieu Labelas Enoreth. De manière générale, toutes les fictions de Jeff Grubb pour D&D sont toujours divertissantes. 

3 commentaires:

  1. Pour ceux que cela peut intéresser, voici une discussion (en anglais) longue (trop longue, car elle est matinée de longs dérapages hors-sujets) sur Barker et Tékumel. Même si les intervenants sont extérieurs au petit monde des fans du jeu (tant mieux, finalement), ils sont néanmoins bien informés, et ce qui leur permet, ici ou là, d'exprimer des idées intéressantes sur le sujet : https://pesa-nexus.de/2023/08/20/episode-51-tekumel-a-fash-fantasy-feat-tenepod/

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  2. Merci, je n'ai pas encore pris l'habitude d'explorer le monde des Podcasts.

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  3. Très intéressant. Ce fascisme génocidaire de Gygax est en effet un élément à prendre en compte aussi. J'ai toujours tendance à croire que tous les créateurs de jeu de rôle seraient des hippies comme Greg Stafford mais il y avait pas mal de fascistes qui voulaient fantasmer sur une violence imaginaire.

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