Scott McLemee (via) sur la traduction d'un livre sans intérêt d'un essayiste français auquel on n'échappe même plus en se réfugiant vers d'autres langues :
The author poses himself long rhetorical questions (and often repeats them for clarification, sometimes more than once). He pauses to itemize all the things he is not thinking about, or must ignore--then goes ahead and tells you what he might have to say if he decided to think about them.
(...)
To swim against this sinister tide, it is necessary to insist upon "the correct notion of Islamofascism, or, better, of Fascislamism" (why the latter should be preferable is not clear).
Une syllabe de moins, voyons ! C'est son grand apport !
Les grands esprits etc.
RépondreSupprimerTwitter, Deli.cious, je n'arrive plus à suivre tous ces nouveaux médias ! Je me McCainise !
RépondreSupprimerCe qui m'effraie avec BHL, c'est qu'il ne va faire que conforter tous les clichés américains sur des intellectuels français surévalués, arrogants, pompeux, mystificateurs, pleins de préjugés et qui n'ont en fait rien à dire d'intéressant sur les questions. C'est comme s'il cherchait à endosser ce rôle préétabli.
Ça fait des années qu'il est là et qu'il valide ces clichés, qui n'avaient pas besoin de renforts.
RépondreSupprimerÀ mon avis il n'en tient pas vraiment compte, sa notoriété sur la rive gauche lui suffit amplement.
Oh, avant American Vertigo, je ne crois quand même pas qu'ils en tenaient vraiment compte (même au moment de la vogue de la Nouvelle Philosophie, cette "double antiphrase").
RépondreSupprimerC'est depuis que l'Atlantic Monthly a voulu en faire un nouveau Tocqueville que celui qui jouait ici à Malraux/Camus/Sartre y est vraiment sorti de l'obscurité (Qui a tué Daniel Pearl, 2003 a été traduit et ridiculisé dès 2004 mais les considérations vagues sur le Pakistan faisaient moins parler, je crois, que celles d'universitaires français plus reconnus qui ont enseigné là-bas comme Gilles Keppel).
Un seul p à Kepel non ?
RépondreSupprimerPar ailleurs… vlan!
Oops.
RépondreSupprimerC'est une bonne analyse stratégique : sa notoriété a monté parce qu'il a su occuper le rôle du Français "de gauche" américanophile ("Playing against Type"), puis de la critique "constructive" (et en fait sympathique) du néo-conservatisme (qui semble être la position à laquelle se rallie une partie de cette génération, comme dans le Cercle de l'Oratoire).
Cela dit, il a aussi raison dans sa critique de la BHLophobie française. Elle a parfois quelque chose de morbide et moralisant (c'est finalement son narcissisme plus que sa vacuité qui est rejeté violemment). BHL est sans intérêt mais il semble toujours être l'autorisation pour divers bords d'arriver à une sorte de consensus. Les Français aiment le détester parce qu'ils voient peut-être exacerbé dans son auto-promotion tout ce qu'ils se représentent dans les intellectuels courtisans.
La voix joue aussi. Son ton de prophète à la pseudo-Malraux est tel que même lorsqu'il lui arrive de dire quelque chose de vrai, d'auto-dépréciateur ou humoristique, on peut avoir une réaction épidermique d'hostilité.
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