Comics du mois (janvier 2009)
Multivers DC
- Final Crisis #6/7
Ce comic book a traversé quelques instants encore brillants mais aussi des passages presque embarrassants tant ils sont ratés. C'est un problème constant à mes yeux sur l'oeuvre de Grant Morrison, qui peut multiplier des idées nouvelles mais aussi échouer complètement à retomber sur ses pieds. Par exemple, l'histoire s'ouvre avec le Brainiac 5 de la Légion des Superhéros (pour être précis, le B5 de la Légion d'avant le reboot de 1994), qui présente à Superman la Machine à Miracles. Mais cette Machine est le MacGuffin le plus absurde de tout l'univers DC puisqu'il s'agit d'une source de voeux absolument omnipotente et que les scénaristes n'ont plus osé l'utiliser depuis une vingtaine d'années sauf pour la détruire (il y a un problème un peu similaire avec le Cube cosmique chez Marvel, qui sert toujours d'enjeu mais qui devient vite inutile une fois qu'on l'a). Luthor se révolte contre Darkseid, décidant qu'il préfère finalement la Vie libre à la domination (mais on avait déjà eu une alliance des supervilains dans la Crise des Terres infinies, et c'était mieux fait).
Un gag absurde est la scène où le gentil Tigre copain de Captain Marvel, Mr Tawky Tawny, qui est un personnage complètement humoristique un peu comme Hobbes, est réintroduit après un combat à mort comme le leader des Tigres mutants de l'univers de Kamandi. C'est drôle, mais uniquement dans un sens parodique sur la dérive des comics (un peu comme l'histoire idiote qui est arrivée récemment au Wonder Dog et à Wendy & Marvin dans les Teen Titans).
SPOILER SPOILER SPOILER
Comme chacun le sait, ce numéro est aussi celui où Bruce Wayne est censé "mourir", tuant Darkseid d'une balle déicide et se faisant tuer par un rayon Omega. Cela pourrait peut-être marcher aussi bien que la mort de Flash et Supergirl dans Crisis en 1985 si (1) Flash et Supergirl ne venaient pas eux aussi de ressusciter, (2) on croyait ne serait-ce qu'une seconde que DC Comics pourrait vraiment tuer le plus populaire de tous leurs personnages l'année même du succès de Dark Knight... Au lieu d'un choc dramatique, cela paraît être un ridicule remake, notamment la scène de folie furieuse de Superman, qui n'avait pas réagi ainsi dans toutes les histoires où Supergirl ou Lois meurent... Une rumeur dit que l'éditeur Dan DiDio a contraint Morrison à modifier plusieurs fois l'histoire donc j'ignore à quel point la médiocrité de ce numéro est causée par Morrison lui-même. Le résultat est en tout cas très décevant par rapport à ce que Morrison avait réussi à faire dans 52 avec d'autres scénaristes (son autre oeuvre ambitieuse Seven Soldiers avait aussi échoué complètement dans la conclusion). C
- Green Lantern #37
L'apport le plus original de Geoff Johns a été l'invention des Sept Corps correspondant à sept couleurs, ce qui annonce une conclusion en climax de guerre entre les sept couleurs. On a déjà les Lanternes Vertes (la Volonté) et leurs rivaux les Lanternes Violettes (l'Amour) et les Lanternes Bleues (l'Espérance), mais l'idée ingénieuse est de commencer le conflit général par une guerre entre vilains, les Lanternes jaunes (la Peur) contre les Lanternes rouges (la Colère). L'idée d'opposer les deux peut étonner comme on sait que la haine repose souvent sur la peur, mais ici les haineux ont rejoint la Colère pour se venger de ceux de la Crainte, et la métaphore joue bien sur les affects tristes de ressentiment qui se dévorent eux-mêmes. Johns se sert souvent de prophéties et il annonce déjà que Katma Tui va ressusciter (et pour une fois, je suis plutôt pour, tant sa mort avait été inutile) et que Hal Jordan va un jour quitter les Lanternes Vertes pour rejoindre les Lanternes Bleues. En attendant, Jordan est soumis à la tentation des Lanternes rouges après avoir déjà basculé dans le passé à la tentation de Parallax des Lanternes jaunes et le héros sera donc passé lui-même par tout le spectre (surtout que ses relations sentimentales sont chez les Lanternes violettes et qu'on sait que c'est l'interdiction de l'Amour qui va un jour le faire se rebeller à nouveau contre les Lanternes vertes). La seule chose que je regrette est la manière dégoutante des Lanternes rouges d'émettre leur énergie comme une sorte de vomissement écumant de leur bouche.
Une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup cette histoire (en dehors des dessins d'Ivan Reis, qui ne cesse de s'améliorer) est le nouveau Lanterne Bleue, Frère Warth (ci-dessus), un extraterrestre qui ressemble à Ganesh (il a même une défense coupée) mais en blanc comme Airavata. Un Ganesh Green Lantern (enfin, Blue Lantern), il fallait y penser. Très distrayant, malgré quelques grosses ficelles. A
- Green Lantern Corps #32
L'épisode précédent sur Kryb, la Lanterne jaune tueuse en série de Lanternes vertes qui collectionne les orphelins à l'intérieur de son ventre-prison, m'avait beaucoup plu. L'histoire avait même réussi à me faire peur. L'idée brillante ici est de juger Kryb, et l'idée que les Lanternes violettes, qui croient à la rédemption, pourront changer le personnage le plus immonde jamais utilisé dans l'univers des Green Lanterns laisse sceptique. J'aime beaucoup en revanche l'idée que les Lanternes vertes démissionnent en masse en apprenant la nouvelle règle d'interdiction de l'Amour. On devine bien qu'on va vers une conclusion future de compromis où les Gardiens de l'Univers devront réconcilier Justice et Amour, puisque le titre est maintenant fondé sur le combat entre les Attributs divins. A
- Justice Society of America #22
Une bonne illustration de tout ce qui ne va pas dans l'écriture de Geoff Johns : des scénarios écrits à partir de bonnes idées mais aucune résolution satisfaisante. Ici, Johns voulait revisiter Kingdom Come, ce qui peut être une bonne idée. Kingdom Come était une fable semi-ratée sur le Crépuscule des Dieux et l'évolution des comics qui perdent leur idéalisme naïf. La suite n'ajoute rien d'intéressant. La Société de Justice est soumise à la tentation par Gog, un démon omnipotent qui promet d'offrir tous leur rêves en échange d'une allégeance sans condition. Mais ensuite Johns se dit qu'on pourrait juger qu'ils devraient y céder et on découvre que Gog est aussi en train de détruire le monde, ce qui rend le dilemme encore plus idiot. Ils battent donc Gog facilement alors qu'il était montré comme capable de tout faire, et ensuite tout redevient comme avant (hélas, Starman reprend ses dialogues insensés). Ennuyeux, prévisible, sans intérêt. C
- Legion of Super-Heroes #49
Avant-dernier épisode de cette Légion du second reboot. Je ne sais pas exactement ce que prépare DC mais il semblerait qu'on revienne ensuite à une version de la Légion proche de celle de 1989 (avant le premier reboot, et même avant le Five Year Gap). En ce cas, toutes les histoires depuis vingt ans redeviendraient imaginaires ? Jim Shooter commençait enfin à trouver le rythme et c'est l'un des meilleurs épisodes depuis qu'il est arrivé il y a un an au #37. On commençait enfin à voir où il voulait en venir (avec la Princesse Projectra comme la nouvelle ennemie de la Légion), mais c'est trop tard. Le Soap Opera n'est pas si intéressant : Saturn Girl a eu un flirt avec Ultra-Boy et Lightning Lad la trompe avec la Présidente de la Fédération des Planètes. Pourquoi cette histoire ? Aucune idée, et on ne le saura jamais. B
- Superman Beyond 3D #2/2
On ne saurait reprocher à Grant Morrison de manquer d'inventivité. L'ennui est que ses histoires prennent souvent l'étoffe absurde d'un rêve fiévreux, où on ne doit pas chercher à comprendre une logique mais admirer la succession des prodiges. Ici, cette histoire doit explorer la dimension "archétypale" de Superman en tant que plus important de tous les superhéros du Multivers, mais le moyen est peu compréhensible. Superman fusionne (via Doctor Manhattan) avec son double inversé, l'Ultraman de l'univers d'anti-matière, pour lutter contre le Monitor Noir, Mandrakk (au nom aussi raté que Ne-Bu-Lo dans Seven Soldiers). Mandrakk fut aussi le plus grand prophète des Monitors et il avait annoncé l'arrivée de ce Superman qui lutterait contre lui. Une autre idée nouvelle est que les Monitors (ou bien certains d'entre eux) ont une relation vampirique avec la Plaie (The Bleed, l'hémorragie), qui est le nom choisi par Warren Ellis pour nommer la zone des espaces extra-cosmiques dans laquelle sont plongés les 52 Univers du Multivers DC. Le Bleed devient donc non plus une simple mot mais une sorte de substance miraculeuse qui peut exaucer tous les voeux (voir ce plus haut la Machine à Miracles du même Grant Morrison qui remplit le même but). Ce jeu d'association me paraît de prime abord complètement idiot et arbitraire, mais, ensuite, à la fin, Mandrakk transforme aussi Ultraman en vampire, et on comprend encore moins pourquoi. Que reste-t-il de l'histoire en dehors de ce gimmick de la bd en 3D ou les dessins de Doug Mahnke ? Peut-être ce nouveau personnage du Captain Atom de Terre 4 qui est assez clairement la première réapparition du Doctor Manhattan de Watchmen sous un nom différent (et avec des cheveux). B
Autres continuités
- Army@Love Saison 2 #6
Curieux. La première saison avait duré 12 épisodes et s'était terminée sur un cliffhanger réussi. Cette "seconde saison" ne dure que 6 épisodes et semble un peu bâcler une conclusion que je trouve un peu décevante, même si elle résout toutes les intrigues. La bd avait commencé comme une satire tranchante sur l'Irak mais la fin est tellement tirée par les cheveux (les personnages doivent faire l'amour ensemble pour pouvoir lancer un sortilège qui permet de supplanter un autre monde parallèle) que la critique perd sa pertinence. C
Univers Marvel
- Amazing Spider-Man #583-584
Le #583 est l'épisode où Spider-Man aide Obama pendant son inauguration, mais ce n'est qu'un complément de 5 pages par le dessinateur Todd Nauck (bof). Le but principal était de faire parler de Spider-Man en exploitant l'Obamania et il faut avouer que cela tombe bien puisque le reste du numéro est un soap opera qui rompt avec le ton habituel en se centrant sur Betty Brant, l'ancienne collègue et meilleure copine non-romantique de Peter Parker. Mark Waid réussit à faire une histoire assez surprenante en jouant sur nos attentes et en inversant le gag habituel où Peter Parker n'arrive pas à jongler sa vie personnelle et ses aventures.
Le #584 fait enfin avancer un peu les intrigues sur l'Assassin au Spider-Tracer puisque la détective Carly Cooper - dont on espérait en vain qu'elle devienne le nouveau Intérêt Romantique de Parker - retrouve une piste qui mènerait vers Vin Gonzales, l'ex-policier et co-locataire de Peter Parker. Harry Obsorn demande en mariage Lily Hollister, fille du candidat aux municipales Bill Hollister, et qui est aussi visiblement attirée par Peter Parker. B
- The Mighty Avengers #21
Après la Guerre Civile, The New Avengers suivait les Vengeurs rebelles et The Mighty Avengers suivait ceux qui obéissaient au gouvernement. On a maintenant un bouleversement avec The Mighty Avengers formant une nouvelle équipe qui s'oppose au nouveau pouvoir de Norman Osborn et The Dark Avengers pour ceux qui suivent le nouveau régime. Henry Pym est devenu la nouvelle Guêpe et il dirige maintenant une équipe composée de Jocasta (l'androïde avec la personnalité de la défunte Janet Van Dyne et qui ressemble tant à Platinum), US Agent (un sous-Captain America de rechange que Marvel avait mis de manière incompréhensible au Canada dans le nouveau Omega Flight), Hulk (qui, tel qu'on le connaît, ne restera pas longtemps), Hercule (et son sidekick le génie Amadeus) et deux membres des Young Avengers, Stature et son petit-ami Vision. Le nouveau scénariste est Dan Slott et c'est donc, comme on pouvait s'y attendre, très bon, à condition d'avoir suivi les Vengeurs depuis assez longtemps comme Slott multiplie les références à de très anciennes histoires sur les origines de la Sorcière Rouge et sur Wundagore. B+
- Dark Avengers #1
La nouvelle série de Brian Bendis va suivre l'équipe qui obéit à Norman Obsorn. Osborn s'est fait sa propre armure d'Iron Man, Iron Patriot. Il a pu garder deux vrais Vengeurs, le dieu Arès (qui redevient donc aussi brutal que par le passé) et Sentry (qui est fou), et reprend l'étrange anti-héros Kree d'une autre dimension Marvel Boy (qui reprend le nom de Captain Marvel). Les autres membres sont surtout d'anciens vilains membres des Thunderbolts qui changent d'identité : Moonstone (aux origines liées aux Kree) devient la nouvelle Ms. Marvel, l'assassin Bullseye devient le nouveau Hawkeye, le second Venom se fait passer pour Spider-Man et enfin Daken, un fils japonais de Wolverine (créé récemment dans Wolverine: Origins #10) se fait passer pour son père détesté (un avantage d'avoir un héros centenaire comme Wolverine est que Marvel pourrait multiplier ses enfants, il pourrait en avoir une ribambelle à travers la planète). Je ne sais pas combien de temps un titre aussi sombre sur des supervilains sera divertissant (je n'aimais pas les Thunderbolts d'Ellis) mais je suis assez intrigué pour voir encore un peu la suite. B+
- Captain Britain and Mi:13 #9
Ce comic devient de plus en plus centré sur l'horreur et les Vampires. Spitfire, la superhéroïne à supervitesse, lutte contre son vampirisme et devient la petite amie de Blade, le tueur de Vampires. Et on découvre ensuite le Château Dracula sur la "Zone obscure" de la Lune (tiens, je croyais que même la "face cachée" pouvait être aussi illuminée par le soleil que l'autre !)... Pete Wisdom, le chef de l'équipe, se comporte avec une froideur assez cruelle qui convient bien à cette version de John Constantine (Hellblazer). On découvre que Meggan, la femme elfe-mutante de Captain Britain, est prisonnière en Enfer, sans grand espoir pour l'instant d'être sauvée. B
- Guardians of the Galaxy #8-9
Malgré le sous-titre, le cross-over avec War of Kings n'apparaît encore qu'en filigrane avant le #10, et on est encore dans l'après-coup de la Guerre contre les Skrulls. Star-Lord va chez les Kree mais Ronan ne lui a pas encore pardonné son échec face aux Phalanges cyborgs (pendant le cross-over Annihilation Conquest). Il l'exile donc dans la Zone Négative où il tombe dans les mains de Blastaar. Celui-ci, qui n'est plus vassal d'Annihilus, vient conquérir la "Zone 42", le Guantánamo / Alcatraz extra-dimensionnel que Tony Stark et Reed Richards avaient construite et qui devrait lui permettre d'envahir la Terre (quand on y pense, c'était vraiment une idée absurde que d'installer la prison là-bas). Pendant qu'une petite partie des Gardiens essaye de sauver Star-Lord, Drax le Destructeur et Phyla-Vel tentent de ressusciter Lune-de-Dragon chez les Eternels de Titan. L'un des meilleurs comics spatiaux en ce moment (même meilleur que Nova des mêmes auteurs). A
- The Invincible Iron Man #9
Un épisode très cyberpunk où Osborn, devenu nouveau chef du H.A.M.M.E.R., qui remplace le S.H.I.E.L.D., tente de tuer les anciens collègues gouvernementaux qui pourraient le gêner comme Maria Hill (il ne doit pas y avoir de presse et de contre-pouvoirs dans l'univers Marvel) et où Tony Stark menace d'effacer son propre cerveau pour éviter qu'Obsorn n'obtienne tous les fichiers qui y sont stockés. Le suspense ne marche pas mais le martyre de Stark accomplit ce pour quoi c'est fait, le rendre enfin plus sympathique après les fiascos de la Guerre civile récente. B+
- War of Kings One-Shot
L'univers Marvel commence à devenir une suite continue de Guerres. La Guerre contre les Skrulls vient de se terminer, et le vrai Black Bolt vient d'être libéré après des années d'usurpation par un double skrull. Les Inhumains (les humains modifiés génétiquement par les Kree) décident de se dresser contre les Empires interstellaires. Black Bolt et ses Inhumains prennent (un peu trop facilement) le contrôle de la métropole de leurs créateurs, l'Empire Kree, et détrônent Ronan (l'ancien juge kree qui venait d'être couronné à la fin de la Guerre contre Annihilus). Ils vont se retrouver opposés au Shi'ar, qui sont désormais dirigés par le tyran Vulcan, le dernier des trois frères Summers (voir la mini-série X-Men: Kingbreaker où une partie des X-Men essaye de lutter contre Vulcan). Un problème que je vois dans cette histoire est que l'Univers Marvel va commencer à devenir un peu homogène si tous les Empires extra-terrestres sont contrôlés par des Terriens mutants. Il est vrai que c'était une prédiction faite dans Avengers Forever : les gènes mutants humains leur donne un avantage disproportionné.
La suite sera un cross-over qui traversera X-Men Kingbreaker, Darkhawk, Guardians of the Galaxy et Nova. B
- Uncanny X-Men Annual #2
Une des particularités de la série X-Men est la fluidité des relations entre héros et vilains. Magneto fut d'abord représenté comme un mégalomane haineux, puis comme un défenseur sincère des mutants, et il devint même pour un temps le chef des X-Men dans les années 90. La même chose est arrivée à Emma Frost qui commença comme une sadique perverse avant d'être transformée en une leader mutante simplement un peu plus machiavellienne. Elle est la nouvelle compagne de Cyclops et l'une des nouvelles dirigeantes des X-Men et les scénaristes commencent donc à "réviser" et "nettoyer" son passé pour qu'on oublie ses premières apparitions comme une criminelle. L'Annual est centré sur son rôle récent dans une alliance de fait avec Obsorn. C'est un flash-back vers l'époque où elle travaillait encore pour le Hellfire Club avec Sebastian Shaw. Il l'envoie séduire Namor pour qu'il devienne le Roi Blanc du Club mais elle finit par le préférer quand elle découvre que Shaw est prêt à lancer de nouvelles Sentinelles. Le seul intérêt de Frost est la cause mutante et elle est prête à toute alliance dans cette fin, ce qui rend son rôle ambigu à nouveau.
Il y a une erreur de continuité dans l'histoire. Emma Frost se fait effacer l'esprit par Selene qui est déjà membre du Hellfire Club. Or l'histoire se passe avant que le Club n'attaque le Phénix Noir (puisque Emma est surprise de l'utilisation de Sentinelles) et Selene (qui est une sorcière vivant à Nova Roma en Amérique du Sud) ne devient la Reine noire du Club que longtemps après, dans Uncanny X-Men #183-184 (1984).
B+
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