Le poème en question est aussi dans l'entrée de l'ONU à New York :
Les enfants d'Adam font partie d'un corps
Ils sont créés tous d'une même essence
Si une peine arrive à un membre du corps
Les autres aussi, perdent leur aisance
Si, pour la peine des autres, tu n'as pas de souffrance
Tu ne meriteras pas d'être dans ce corps
Je ne sais pas ce qui me fait le plus plaisir chez Obama, qu'il continue à snober Badinguet ou qu'il prenne même le temps d'écrire à Jacques Chirac pour qu'on comprenne bien qu'il ne confond pas les Français avec son dirigeant.
Pierre Cahuc : Notre enquête montre que les réformes menées dans le domaine économique sont des échecs.
La prétendue "modernisation" du marché du travail permet en réalité de partir en préretraite à 57 ans.
La réforme de la représentativité syndicale renforce les positions de la CGT et de la CFDT sans régler la question cruciale de l'opacité du financement des organisations syndicale et sans s'attaquer aux causes de leur déclin.
Le gouvernement a accru les avantages des taxis aux dépens des usagers. Les principales enseignes de la grande distribution ont consolidé leur position de monopole au détriment des consommateurs.
La défiscalisation des heures supplémentaires aboutit à plusieurs milliards d'europs de rentrées fiscales en moins chaque année sans aucun effet avéré sur l'activité.
Finalement les dix-huit premiers mois du quinquennat s'achèvent avec le revenu de solidarité active, une peau de chagrin qui contribue à opacifier la carte des minima sociaux sans accroître notablement les revenus des moins bien lotis. Le constat est donc sans appel : les réformes ont aggravé la situation antérieure.
(...)
Même le RSA est un échec : il ne simplifie pas le maquis des minima sociaux et il donne des incitations financières à travailler trop faibles pour avoir un effet sur l'activité.
Quant à la réforme des régimes spéciaux, le gouvernement a négocié sous le manteau sans publier un seul document permettant d'évaluer les économies réalisées. Résultat : la réforme fait vraisemblablement perdre de l'argent au contribuable.
L'épisode des régimes spéciaux est emblématique de l'usage de la réforme : une réussite affichée qui donne l'illusion d'une France qui évolue, mais des résultats désastreux."
C'est un détail mais le lien vers la lettre à Chirac ne marche pas parce qu'il y a une erreur sur l'adresse: "ttp" au lieu de "http".
RépondreSupprimerSinon, c'est agréable d'avoir la confirmation par de vrais économistes que Sarko & consort sont nuls en économie! Je n'en doutais pas vraiment mais c'est bien d'avoir un argument d'autorité à faire valoir en cas de contestation.
Merci, c'est corrigé.
RépondreSupprimerIl y a peut-être des éléments qui peuvent rester controversés sur les effets des heures sup (après tout, il y a encore un débat sur le New Deal ou sur le déficit reaganien des années 80 donc j'imagine qu'on n'aura jamais de consensus dans la Dismal Science) mais le fait qu'il augmente les coûts dans sa réforme des régimes spéciaux est vraiment symptomatique du grand n'importe quoi.
Il n'est pas seulement incompétent (ce qu'il est) ou même idéologue. Il ne se soucie même pas de défendre une réforme "efficace" d'un point de vue de conservateur, c'est vraiment un sophiste du Bullshit qui ne croit qu'aux effets d'annonce, l'apparence de réforme à condition de faire croire qu'on a du volontarisme politique. Cette tactique du "brouillon bouillonnant" marche d'ailleurs en apparence : même des critiques disent qu'il "fait des choses".
C'est ça qui est effrayant: la plupart des gens pensent que "faire quelque chose" est nécessairement une qualité qu'il faut reconnaitre et respecter. On va droit dans le mur mais lui au moins, il a fait avancer la voiture...
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