dimanche 30 août 2009
Damned if you do
J'ai trouvé le Discours de clôture de l'Université de La Rochelle de Martine Aubry plutôt réussi. Elle ne réussira peut-être pas à l'emporter lors de primaires mais je ne vois pas vraiment ce qui aurait pu être un meilleur choix pour diriger le principal Parti d'opposition, maintenant que DSK, Hollande et Royal se sont tous auto-détruits.
Le discours médiatique sur Martine Aubry est enfermé sur le présupposé qu'elle ne peut que mal-faire. Dès qu'elle essaye de donner une direction ou critique un membre (qui demandait qu'une agence de pub relance son parti), on l'accuse d'être autoritaire et sectaire. Dès qu'elle essaye de concilier les divergences, on l'accuse d'être aussi pusillanime que le long règne de François Hollande.
Add. Les médias (même Libé) ont retenu qu'elle avait regretté que Badinguet ne lui emprunte pas plus d'idées. C'est sans doute une des choses les plus bizarres qu'elle ait dites (elle regretterait aussi qu'il se les approprie) et cela doit expliquer pourquoi c'est ce qu'on répète (le passage sur la "profitation" sonnait aussi un peu faux, comme une récupération du conflit plus digne de Ségolène Royal).
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