Jdr & "formation"
Via Edophoenix, une brève discussion (sur un forum de jdr indépendant) sur l'utilisation du jeu de rôle pour l'enseignement, qui ne va pas loin, mais je reste sceptique pour l'instant. Les jeux de simulation (jeux de royaumes, simulations de l'ONU) me semblent plus pédagogiques que les jeux de rôle (qui sont plus des formes d'improvisation ou de psychodrames, même si on peut y apprendre beaucoup de choses).
Sens est une campagne de jeu de rôle qui a l'air de ressembler à peu près à Matrix : les joueurs y jouent les seules personnages réels dans un monde virtuel, où ils sont donc les seuls à avoir un libre-arbitre contre un Démiurge tyrannique. L'auteur dit que cette immersion permet une réflexion sur les limites wittgensteiniennes du langage (il parle de "métaphysique wittgensteinienne", ce qui paraît un peu maladroit) mais je ne vois pas du tout le rapport tant que je n'aurai pas lu le jeu. Les allusions à Kierkegaard ne m'attirent pas tellement non plus et me font craindre que l'auteur (qui a étudié la philo à Rennes I) ait été contaminé par le grand n'importe quoi d'Alain Juranville, le pire gourou kierkegaardo-lacanien de cette faculté.
Il y aura une partie test samedi prochain au Monde du Jeu à la FFJDR et il y a des critiques sur le Guide du Rôliste Galactique, chez le blog de psychanalyse du jeu d20 & Divan et chez Full RPG Alchemist (qui prépare aussi un jeu de rôle qui a l'air d'opposer de manière un peu nietzschéenne des personnages surhommes à un Dieu unique nihiliste qui a détruit les autres Dieux, Monostatos).
Add. Stargazer parle de la possibilité d'utiliser un jeu de fantasy pour enseigner la physique.
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