La question de départ était de se demander à quelles conditions physiques une société pré-industrielle pourrait découvrir les principes de la Théorie de la Relativité générale (ou bien comment avoir notre science contemporaine sans avoir pour autant les ressources d'une technique moderne).
La structure du monde était d'ailleurs si étrange que de nombreux lecteurs et critiques ne l'ont en réalité pas comprise à partir de la description dans le livre.
Mais si l'effort spéculatif est étonnant, je ne suis pas encore persuadé (n'ayant pas achevé le livre) qu'il soit aussi satisfaisant du point de vue narratif que ses livres précédents.
J'avais commis un petit billet sur la mécanique lagrangienne dans Orthogonal
RépondreSupprimerhttp://tomroud.owni.fr/2010/11/28/jeu-uphysique/
(par contre, j'ai bien conscience que c'est un peu technique, mais c'est histoire de).
Le truc amusant avec l'histoire récente des neutrinos, c'est qu'on pourrait imaginer des nouvelles géométries de l'univers consistantes avec les expériences. Par exemple, je pense qu'une façon d'avoir à la fois la relativité et des neutrinos plus rapides que la lumière serait d'avoir une deuxième dimension de temps, ce qui donnerait lieu à d'intéressants romans de SF.
Effectivement, c'est vraiment technique, Egan a dû apprécier. :)
RépondreSupprimerAprès avoir lu l'article sur la médiatisation d'OPERA et les interventions récentes de JM Lévy-Leblond contre la couverture de ces expériences, je crois comprendre qu'il vaut mieux que les médias n'entendent pas parler trop vite de plusieurs dimensions de temps.