jeudi 3 novembre 2011

Superhéros d'Occupy Wall Street


Via Comics Beat, après les 1% Fictifs ou le héros créé par Tom Tomorrow, "Invisible Hand of the Free Market Man", les superhéros continuent à être utilisés comme des métaphores même par le mouvement des 99% avec plusieurs héros comme Unemployed Man et Krug-Man (ici représenté en train d'écraser les "Zombies" des "Politiques économiques de l'Offre") ou Wonder-Mom, qui vient manifester devant Wall Street avec ses enfants.




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Décidément, Paul Krugman devient une rock-star : Une vidéo de l'Economic Policy Institute de dithyrambe de Paul Krugman.

7 commentaires:

  1. Le rapport avec le sujet est incertain mais qui parle de super-héros doit sans doute parler de super-méchants et donc... je vous signale ce billet de Chris Marker.

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  2. Pas mal !
    (si ce n'est que Dakkar/Nemo lutte contre l'Impérialisme britannique, pas en faveur d'un Califat salafiste et que ce serait bizarre d'exagérer la continuité entre le combat anti-colonial et un combat néo-impérialiste).

    Mais je regrette un peu qu'Alan Moore dans League of Extraordinary Gentlemen ait voulu faire un syncrétisme indien digne d'un Akbar en donnant à Nemo, qui doit être d'une famille de Sultan musulman de Mysore, à la fois un turban sikh et un culte hindou de Kali...

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  3. (Je ne serais pas surpris que les salafistes voient leur combat comme la poursuite des luttes anticoloniales.)

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  4. Oui, ils doivent même juger qu'il y a une continuité entre Reconquista, Croisades et colonialisme comme Ben Laden avait mis l'Espagne dans les territoires à "libérer" par le Jihad.

    [Et certaines personnes même à l'extrême gauche peuvent aussi faire ces glissements entre les mouvements d'indépendance il y a 60 ans et le renouveau théocratique depuis 30 ans.]

    Mais on peut être content que Hetzel ait censuré Jules Verne, comme Némo était censé être un Polonais luttant contre la Russie avant que Hetzel ne pense au marché russe.

    L'ennui est qu'on imagine mal la Russie en thalassocratie. A quoi servirait la Guerre du Nautilus contre un Empire qui a à peine accès à des Mers ?

    Alors qu'un Indien contre la flotte la plus puissante de l'Histoire, de l'Empire où le Soleil Ne se Couche Jamais est quand même nettement plus fort (et l'anglophilie de Verne rend le truc moins violent).

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  5. J'ai parfaitement oublié le nombre de navires coulés par le Nautilus, je dois dire. Le livre a été écrit trente-cinq ans avant la bataille de Tsoushima : ça aurait pu être une solution.

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  6. Le Nemo de 20 000 lieues (avant le "RetCon" de L'Île Mystérieuse) en veut à tous les pays de la Surface à la fois (un peu comme l'anti-héros Namor the Submariner de Marvel) et sa vengeance peut se porter contre tous les Empires.

    Dans les épisodes plus récents de League of Extraordinary Gentlemen, la fille de Nemo est Pirate Jenny de L'Opéra de Quatre Sous et elle a hérité du Nautilus avec le même fantasme de vengeance. Jenny Dakkar pourrait donc bien soutenir le Japon en 1905 au nom de l'anti-impérialisme (mais se retrouverait-elle du côté des Empires Centraux dix ans après contre les Alliés ?).

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  7. Et le Japon de l'ère Meiji n'est pas sensiblement moins impérialiste que la Russie de Nicolas II.

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