"Lorsqu'il voulait se relâcher l'esprit un peu plus longtemps,
il cherchait des araignées qu’il faisait battre ensemble,
ou des mouches qu’il jetait dans la toile d’araignée,
et regardait ensuite cette bataille avec tant de plaisir
qu’il éclatait quelquefois de rire."
Colerus, Vie de Spinoza, 1706
il cherchait des araignées qu’il faisait battre ensemble,
ou des mouches qu’il jetait dans la toile d’araignée,
et regardait ensuite cette bataille avec tant de plaisir
qu’il éclatait quelquefois de rire."
Colerus, Vie de Spinoza, 1706
Cette phrase me glace un peu comme illustration de la théorie de "l'effort pour persévérer dans son être" chez Spinoza, chaque être quel qu'il soit n'étant défini que par sa "puissance".
La BBC sait dramatiser l'entomologie (via) : un combat épique entre une horde de 30 Frelons géants asiatiques (Vespa mandarinia, 5 cm de long, 7,5 cm d'envergure), très venimeuses, et une ruche de 30000 abeilles européennes, qui se font massacrer par les prédateurs en trois heures de bataille. Maintenant on peut enfin visualiser dans la réalité ce que ferait un assaut de dragons.
Cette autre ruche d'abeilles japonaises est mieux adaptée par l'évolution : elles réussissent à tendre un piège à un éclaireur frelon qui venait les repérer, et elles l'étouffent pour l'empêcher d'aller chercher ses congénères.
La fin du documentaire n'échappe pas à l'anthropomorphisme mais c'est assez satisfaisant comme récit. On voit donc la fin de la "ruche" des frelons : leur Reine produit des phéromones tant qu'elle est fertile et dès que cela cesse et qu'elle n'arrive plus à enfanter, les guerriers mâles viennent la dévorer, le Nid s'écroule, les ouvrières se mangent entre elles et mangent leurs larves. C'est un "état de nature" qui paraîtrait relativement peu optimal si chaque Nid finit ainsi dans l'auto-extermination anarchique (même si cela a dû produire quelques autres Reines et colonies pendant la durée de vie de la collectivité pour que cela fonctionne).
La BBC nous avait déjà offert une illustration du sort Ray of Frost.
RépondreSupprimerIls indiquent combien de fois c'est accéléré ?
RépondreSupprimerLa question que tout le monde se pose en regardant le docu sur les frelons est de savoir s'ils ont eu besoin de les aider un peu pour pouvoir si bien les filmer avec la caméra depuis l'intérieur de la ruche des abeilles. Ont-ils mis du phéromone eux-mêmes sur la ruche ?
30/30.10^3=.001 ; “We are the 99.9%”.
RépondreSupprimerDe mauvaise augure pour le mouvement alors (sauf la dernière vidéo sur la stratégie japonaise d'étouffer le frelon sous la masse pour qu'il "cuise").
RépondreSupprimerVidéo assez stressante quand même... Pov' abeilles !
RépondreSupprimerje sais plus ou j'ai vu ça mais une étude internationnale indiquait clairement que les abeilles était une des espèces qui dégagaient le plus de sympathie auprès de bcp de culture humaine autour du globe et ce, encore aujourd'hui, en cette Suburbia galopante et tentaculaire.
"The whole thing only took five, six hours", écrivent-ils.
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