(1) Empire of Petal Throne est le premier (1975) et était révolutionnaire à son époque mais il est sans doute un peu trop proche de D&D sur certains points, avec seulement trois Classes (Guerrier, Prêtre et Sorcier - le Voleur n'étant introduit que dans le premier supplément de D&D). Il a beaucoup de charme mais j'aurais du mal à y jouer tel quel.
(2) Swords & Glory (1983-1984) est un second jeu par MAR Barker, beaucoup plus complexe et lourd qu'EPT : si EPT est l'équivalent de OD&D, S&G ressemblerait plutôt au simulationnisme de Chivalry & Sorcery, avec des compétences et des tas de caractéristiques dérivées. Mais S&G avait aussi énormément d'informations sur le monde et son guide sur Tékumel n'a jamais été dépassé.
(3) Gardásiyal: Deeds of Glory (1994) est en quelque sorte la seconde édition de S&G, un peu assouplie. Elle avait le défaut d'avoir publié les règles de création de personnage à part dans Adventures on Tékumel: Part One: Growing Up On Tékumel (1992). Très riche et bien illustré (notamment pour les divers costumes selon les classes sociales ou les cultes religieux), Gardásiyal serait sans doute un des meilleurs mais le système demeure assez lourd. Il sert donc surtout, comme son prédécesseur Sword & Glory, de référence sur le monde.
(4) Enfin, le quatrième jeu, Tékumel: Empire of the Petal Throne (2005) est le premier à ne pas être écrit par MAR Barker mais par un groupe d'auteurs. J'en avais fait la critique à l'époque et je le trouve très synthétique et bien fait (même si je modifierais sans doute la création des personnages). Il a peut-être le défaut de sembler un peu "générique" comme le système est celui de TriStat, même s'il y a eu des adaptations (les points de magie s'appelle le "Pedhetl" par exemple, terme tsolyani pour "l'Ennemi Inconscient" dans le réservoir psychique). Sur le monde, il y a le plus souvent moins d'informations que dans Swords & Glory + Gardásiyal, mais elles sont souvent assez bien présentées. Cela dit, la liste des noms propres pour vos personnages est par exemple plus riche dans cette version (p.8) que dans Gardásiyal.
Baz Blatt a sur son blog un jeu gratuit assez fascinant, Advanced EPT, mélange de ses règles "Maison" d'EPT et de rétro-clones de D&D modernes comme Lamentations of the Flame Princess. Certaines données sont aléatoires comme la table des origines (sa version permet de ne pas être de Tsolyanu) ou bien une Table des fêtes entre les parties (où le personnage peut se retrouver amoureux d'une hétaïre de Hrihayal la Tentatrice, cohorte de Dlamélish aux Yeux Verts).
Baz Blatt avait déjà publié plusieurs articles sur Tékumel dans le fanzine "Vieille école" Fight On!, dont un article très utile pour jouer des Pé Chói dans le numéro 7 spécial MAR Barker.
[Un aparté] Question pour un champion de philo : dans la pub DS 4, un cuistre tient des propos curieux. Ont-ils du sens ? Pour moi, ça ne veut rien dire.
RépondreSupprimerD'avance merci
[/aparté]
Je ne connais pas la pub, ce n'est pas celle sur "le Pouvoir de Dire Non" ?
RépondreSupprimerDS4 just mat, brillez autrement
RépondreSupprimerhttp://www.dailymotion.com/video/xpk0x9_pub-citroen-ds4-just-mat-2012-hq_creation
... et il y a des variantes, je crois bien
Merci
La variante que j'ai trouvée ici
RépondreSupprimerhttp://blogopub.tv/musique+citroen+ds4+just+mat
Ah, effectivement cela a l'air d'être n'importe quoi.
RépondreSupprimerSoyons plus cuistre que le cuistre fictif ! :)
(j'espère que le Troll poujadiste qui vient tout le temps mettre des insultes ne va pas en profiter pour polluer le commentaire).
La première partie a l'air relativement cohérente. Le proverbe latin "Quidquid agis prudenter agas et respice finem" est un peu une banalité (Songe à ta fin, songe à ton but). Les Sept Sages le disent (une source l'attribue à Chilon de Sparte), même les Stoïciens tardifs comme Epictète le répètent ensuite.
Alors pourquoi dit-il "système pseudo-pythagoricien". J'imagine que ce serait vraiment issu d'une traduction latine de proverbes attribués à des (Pseudo-) Pythagoriciens :
Βουλεύου δὲ πρὸ ἔργου, ὅπως μὴ μῶρα πέληται : "Délibère avant l'action, de crainte que des folies n'en découlent".
C'était aussi la morale de la Fable 40 Le Renard et le Bouc d'Esope. Les Vers dorés de Pseudo-Pythagore ne dit pas exactement cela, mais j'imagine qu'il y a d'autres recueils de "proverbes".
Le problème commence ensuite dans la dernière partie.
"Cela permet d'induire une fonction générique de la notion de déterminisme - nous pouvons graviter, nous pouvons transmuter". Là, même avec un "Principe de Charité de l'interprétation", je ne vois pas trop de sens plausible.
Le texte qu'ils parodiaient mélangeait-il "fin" au sens de Finalité de la nature (fonction ?), et non plus au sens de fin de l'action, et la notion de déterminisme causal ? Non, c'est très filandreux et vide. "Transmuter" fait volontairement "sokalien".
Merci je finis la soiree plus apaise
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