lundi 25 février 2013
The Oldest Random d20 Table?
Thanks to Marsyas, Professional Archeologist, I got this fascinating article on a Ptolemaic bronze d20 found in Alexandria:
Paul Perdrizet, "Le jeu alexandrin de l'icosaèdre", in Bulletin de l'Institut Français d'Archéologie Orientale n°30 (1931), p. 1-16.
Each side of the icosahedron has a numerical value from 1 to 48 but also a word, which is supposed to be the name of that roll. It seemed to be a simple game of chance, like knucklebones (astragaloi).
1 Value 1. Kaunos (Outcome of drawing lots).
2 Value 3. ? (maybe Anthos = Flower ?).
3 Value 6. Prosabbaton (Eve of the Shabbat, Sixth Day)
4 Value 8. Polups (The Polyp or The Octopus)
5 Value 9. Mousai (The Nine Muses).
6 Value 12. Horai (The Twelve Hours).
7 Value 14. Tripsorkhis (Ball-Kicker)
8 Value 16. Numphè (The Young Bride)
9 Value 17. ho Kalos (The Beautiful Man)
10 Value 18. ? (unreadable)
11 Value 22. Semata ("Tombs")
12 Value 23. Aphrodisios (The Venus Throw)
13 Value 24. Berenike (deified Berenice II of Egypt)
14 Value 25. Ephebos (The Ephebe)
15 Value 26. ? (erased)
16 Value 27. Puthia (The Pythian Games)
17 Value 28. Bômoi (The Two Altars. Maybe Isis & Serapis, or The Dioscuri?)
18 Value 29. Athlophoros ("Bearer of Victory Prize", Priest of the deified Berenice II)
19 Value 35. Gumnasiarkhos (the Gymnasiarch)
20 Value 48. Sōtḗr ((Ptolemy) the Savior)
As you can see, the Natural Twenty was already called a "Saving Throw" (named after the founder of the Lagid dynasty). The numerical value of the Macedonian Pharaoh (48) was the double of the Queen's Berenice Throw (24). The Hellenized name of the Prosabbaton (Friday) came from the Jewish community in Alexandria.
The Tripsorkhis seems to be an obscene reference to cheating (roughly, Crusher of Genitalia).
See also the British Museum collection of polyhedral dice.
Ce qui est amusant, c'est qu'aujourd'hui même je retrouve le petit dossier de l'article dans les archives scientifiques de Perdrizet. Pas de révélations supplémentaires toutefois.
RépondreSupprimerEt cet après-midi, je tombe sur cette note un peu obscure bien qu'elle soit censée éclairer le jeu : H. Seyrig, De tripsorchi, Mémoires de l'Institut français d'archéologie orientale (= Mélanges Maspero vol. II), LXVII, 1934, 71-72.
RépondreSupprimerCela semble plus divinatoire que ludique, non? Un peu comme les cartes de tarot? :/
RépondreSupprimer> Marsyas
RépondreSupprimerMais est-ce qu'on en sait plus sur la période ? Jusqu'à quand la propagande de Ptolémée IV a-t-elle duré ? Et ce genre de dé en bronze était-il d'usage aristocratique ?
> Rappar
Oui, les noms font penser au Tarot mais il semble bien que ce soit vraiment (aussi) un jeu de hasard assez simple (comme le Tarot, après tout).
D'après les conjectures de Perdrizet (p. 13), les joueurs mettaient tous un "pot" commun en "chalques" (8 chalques font une obole d'argent) et ensuite chaque joueur tirait le dé pour savoir combien il prenait une part égale au score sur le pot commun. Perdrizet pense que certains coups étaient considérés en revanche comme négatifs et on devait alors ajouter au pot au lieu de retirer.
Peut-être que le Polype (8), les Tombeaux (22) et le "Casse-Couilles" (14) étaient des fumbles de ce genre, mais on n'a hélas pas l'explication détaillée de chaque coup.
AMHA, ce genre de jeu peut perdurer longtemps après que la signification originelle des coups se soit perdue : il n'y a qu'à voir le tarot justement.
RépondreSupprimerPour le milieu, difficile de répondre, ou plutôt je ne suis pas qualifié… J'aurais tendance à répondre qu'il suffisait de savoir lire, ce qui n'est pas si exceptionnel que cela dans l'Alexandrie ptolémaïque.