Gardons le système élitiste français, mais exigeons que ceux qui sortent des quinze premières grandes écoles d'ingénieurs et de commerce françaises fassent leurs preuves dans l'entreprenariat productif pendant au moins cinq années avant tout accès à un emploi d'Etat.
Exigeons que les élèves fonctionnaires, qui sortent des trois écoles normales supérieures, commencent leur carrière dans les lycées des quartiers urbains périphériques (périphérique n'étant pas synonymes de "quartier difficile") avant tout accès à un emploi universitaire.
Donc les élèves de l'X seraient condamnés à passer par le Privé (au lieu d'aller directement dans la recherche ou les Grands Corps) alors que les Normaliens Ulm-Lyon-Cachan, eux, feraient leur stage dans le Secondaire, donc sans doute durant leur Thèse.
Cette réforme n'aura jamais lieu mais si elle était réelle, il y aurait un certain mérite chez des scientifiques admis à une ENS et à l'X à choisir la première, non ?
Pour le premier point, cela me paraît une opération d'une redoutable inefficacité et un sacré gâchis.
RépondreSupprimerCela ne me paraît pas faisable de toute manière. Mais Béréziat, qui a fait des études de médecine, je crois, propose aussi d'imposer un "service civil" pour les médecins et juristes, je ne sais pas si c'est plus sérieux.
RépondreSupprimer"dans l'entreprenariat productif "
RépondreSupprimerEt pourquoi pas la recherche justement ? Le même prétend lutter pour la reconnaissance des thèse, mais n'y pense même pas comme formation professionnelle "productive" semble-t-il...