Une discussion sur
Slate [en] sur l'origine du terme "byzantin" utilisé en politique pour déprécier une administration complexe.
Il semblerait que l'adjectif utilisé au sens de quelque chose d'inutilement complexe vienne de Jules Michelet (
Le Peuple, 1846, p. 222 "il la retient, la répète ; pour la comprendre, cette épineuse formule,
byzantine et scolastique, c'est ce que la férule, les coups et les fouets n'obtiendront jamais de lui "). Les Goncourt utilisent de même en 1870 le verbe "
byzantiner" (et non "byzanti
niser", comme je l'aurais écrit avec suffixe dépréciatif) pour tenir des propos oiseux ou vides.
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