J'ai imité le
format créé pour Glorantha des "What My Father Told Me", ou ce
questionnaire.
Qui es-tu ?
Je suis
Tlekóhl hiSanúklen du
Clan du Blanc Cristal et, bien que tu ressembles surtout à ta mère, je suis probablement ton père.
Comme elle avait rompu avec son propre Clan et était devenue une
Aridáni (une femme libre, avec les mêmes droits qu'un homme), elle avait aussi le droit d'avoir plusieurs Maris légaux et concubins.
Quand mon Clan du
Blanc Cristal m'a autorisé à l'épouser, je savais que tu serais donc considéré comme son fils avant tout, mais depuis sa disparition, j'ai obtenu de ton autre "père" légal,
Zhikéme hiMtirútek le droit de t'élever. Tu es donc désormais un
hiSanúklen et notre Clan du Blanc Cristal te considère comme un membre à part entière.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes du lignage des
hiSanúklen, qui a donné des administrateurs du Clan du Blanc Cristal à Jakálla depuis des siècles et des siècles. J'appartiens au Culte de la Déesse
Dlamélish, Princesse d'Obsidienne des Plaisirs Lubriques.
Qu'est-ce qui fait notre valeur ?
Maintenant que tu es dans le Clan du Blanc Cristal, tu fais partie d'un des Clans les plus anciens et les plus influents de notre Empire du Trône de Pétale. Et notre
Imperium est le centre de toute la Civilisation dans l'univers, centre de l'ordre et de stabilité autour duquel tout gravite. Car seuls les sujets du Trône de Pétale connaissent la Civilisation.
Où vivons-nous ?
Nous sommes au sud de l'Empire, à
Jakálla, la Cité Presque Aussi Vieille que le Monde, qui est encore plus ancienne que l'Imperium de Tsolyánu lui-même. Notre auguste ville était déjà la Cité des Plaisirs du temps du Premier Empire. Ce fut une ancienne capitale royale mais elle est toujours le centre de la Province de Jakásha, à l'embouchure de la rivière Equnoyel.
Comment vivons-nous ?
Nous devons défendre le Clan car il nous soutient. Et le Clan a des terres et de nombreux esclaves.
Mais Notre Déesse
Dlamélish nous enseigne que la Jouissance de l'individu est la Voie de la Libération des illusions. Va jusqu'au bout de tes plaisirs tant que tu ne coures pas de danger car c'est là l'
Action Noble que nous a enseigné la Déesse aux Yeux Verts.
Qu'est-ce qui est important dans ma vie ?
L'important est ton Clan, ton lignage mais surtout l'Action Noble (
khomóyi). Tu ne comprendras pas mes actes ou pourquoi j'ai finalement abandonné ta mère si tu ne comprends pas qu'un individu doit aller jusqu'au bout de son
khomóyi.
Il est plus noble de se donner des buts et un caractère et de s'y tenir que de prétendre hésiter, louvoyer ou faire des compromis contraires à l'éthique de son Clan et de son Culte. Je mets autant de noblesse dans mes plaisirs charnels que ta mère en mettait dans ses ambitions politiques. Et mon ascension dans les Mystères érotiques de ma Déesse aux Yeux Verts montrent que j'ai bien agi.
Qui nous dirige ?
Notre chef est l'Empereur
Pierre sur laquelle repose l'Univers,
Hirkáne, soixante et unième Empereur du Sceau du Trône de Pétale. Le Seigneur
Chiringgá hiTishkólun est le Gouverneur de notre Cité de Jakálla et c'est à lui ou aux Princes Impériaux que nous devons obéissance.
Le
Dlántü (Chef de Clan) du Blanc Cristal est le vieux
Néqo hiArsanmra, et il dirige notre Clan avec le Conseil des
Nurtsáhludálikoi (les "Doyens du Clan") auquel j'appartiendrai bientôt.
Qu'est-ce qui fait la valeur d'un homme ?
Je te l'ai déjà dit, le
khomóyi (Noble Action). Si tu choisis de défendre jusqu'à la mort ton Clan, c'est noble. Si tu choisis de chercher l'extase suprême de la Princesse d'Obsidienne des Plaisirs Lubriques, c'est noble.
Qu'est-ce qui est mal ?
Le Mal est l'ignoble. L'ignoble est de se trahir soi-même, de violer les principes qu'on s'est donné. Refuser la Jouissance Présente est l'erreur contre le Devenir. L'ignoble est de perdre la face devant ses devoirs.
Qu'est-ce qui m'est attribué dans la vie ?
Si tu agis en bon agent de notre Clan du Blanc Cristal et si tu sais aussi plaire à ton Culte, tu iras aussi loin que nous puissions aller dans cette vie mortelle.
Quelle est la différence entre les hommes et les femmes ?
Ici à Jakálla, nous donnons leur vraie valeur aux femmes. Elles sont les servantes du Clan. Elles doivent servir le Culte choisi par le Clan, devenir épouse ou concubine de qui leur Clan a choisi. Sinon, elles doivent devenir des
Aridáni (Femmes Libres) mais elles perdent tout droit à leur Clan. Si ta mère avait accepté de rejoindre notre Clan, je l'aurais sans doute protégée, même si les concubines expertes que m'offre le Temple de la Déesse la dépassent de loin en sciences de ce que peut un corps.
Il n'y a que dans les lointains pays du nord qu'ils ne comprennent pas la place civilisée des femmes. En Yán Kór, ce sont même les femmes qui dirigent leurs maisons et c'est par elles que passent les héritages ! Il est normal que nous réussissions à les vaincre !
Comment traitons-nous les autres ?
Notre Empire est la vraie civilisation mais nous sommes ouverts aux cultures barbares. Les
Nakomé (Sans-Clan) ont le droit de venir travailler dans l'Empire comme mercenaires et les plus méritants peuvent même être adoptés dans un vrai Clan. Tu connais ton "cousin"
Chijalámra hiSanúklen ? Il était un simple étranger avant de rejoindre notre Clan et d'être intégré dans notre lignage grâce à ses hauts faits.
Qui sont nos ennemis ?
Le Yán Kór, le pays du nord où les femmes ont autant de droits que les hommes. Elles sont maintenant guidées par ce traître de Baron
Áld, un ancien mercenaire barbare
sa’á allaqí qui est devenu leur grand Généralissime. Il faut se méfier aussi des autres pays barbares qui nous entourent, notamment la Tétrarchie de Mu'ugalávya ou le Royaume de Salarvyá et d'autres qui pourraient s'allier au Yán Kór.
Mais nos plus grands Ennemis ne sont pas humains. Les vrais Ennemis anciens de l'Homme sont les monstres. Les terribles
Ssú règnent encore sous nos terres et ont même encore un territoire au-delà de nos frontières. Les
Hlüss possèdent un archipel au sud et leurs nefs noires sont le plus grand danger dans les océans. L'Humanité sera en danger mortel tant qu'il restera un
Hlüss en vie pour pondre leurs oeufs dans nos corps ou un Sombre
Ssú pour tramer des complots dans les abysses.
Et enfin, l'Ennemi est
toi. C'est pourquoi nous appelons les Passions au fond de notre coeur et la Force qui y gît, "l'Ennemi" (
Pedhétl). Car nous sommes nos pires Ennemis si nous ne savons aller jusqu'au bout de nos désirs dans la Noble Action.
Qui sont nos Dieux ?
Notre Clan, contrairement à d'autres, n'est pas lié à un seul Dieu ou Déesse ni même au Changement plutôt qu'à la Stabilité. Mais je suis voué à la Déesse aux Yeux Verts,
Dlamélish la Princesse d'Obsidienne des Délices Lubriques et quand tu auras connu Son Extase Orgiaque ou les 35 Actes Indicibles de Sa Partenaire
Hriháyal, tu ne verras plus aucun autre Culte.
Qu'y a-t-il à faire dans les environs ?
Jakálla est la Cité de la Jouissance. C'est le Paradis terrestre et il n'est nul autre endroit sur ce Plan d'existence où on puisse être si proche de la Félicité de Dlamélish.
Jakálla est si ancienne qu'elle a été bâtie sur plusieurs niveaux de ruines antiques, jusqu'à l'ancienne
Ja'akáth qui l'a précédée au temps des Prêtres-Rois. Ne crois pas ceux de notre prétentieuse voisine du nord, "
Pála Jakálla", la Cité qui prétend être celle qui s'est développée sur la "Vraie" Jakálla antique. C'est une légende absurde. La Déesse a construit ses Temples jusqu'aux profondeurs de la Terre et il y a même sous nos pieds les anciens secrets des Empires qui existaient ici il y a des milliers d'années avant même la création du Sceau Impérial, du temps de la sublime Reine Nayári aux Cuisses de Soie.
Mais si tu préfères voyager hors de la Civilisation et affronter les tempêtes ou les
Hlüss, Jakálla est aussi un Port. Mais ne viens pas te plaindre ensuite de manière ignoble !
D'où vient l'univers ?
Ce n'est qu'un spasme dans l'extase du Devenir.
Et d'où viens-je ? Pourquoi suis-je ici ?
Tu es là pour t'individuer jusqu'au bout avant de disparaître dans la dissolution de l'extase cosmique.
Pourquoi mourons-nous ?
Parce que les Cinq Parties de ton Moi se dissolvent : ton Corps (
Bákte), l'Intellect (
Hlákme), ton Âme (
Báletl), ton Ombre et ton Songe (
Chusetl), et enfin l'Ennemi (
Pedhétl). L'Âme se nourrit de Nobles Actions et de Gloire, mais les autres doivent toujours se diluer dans le Devenir.
C'est pourquoi il faut apprécier cette vie mortelle si éphémère. Chercher à faire durer son esprit ou l'intellect au-delà de tout plaisir de son corps comme le font les sectateurs de
Sárku le Ver, comme certains de tes oncles, est contraire à ce que nous enseigne la Déesse des Jouissances Lubriques. Mais si tu choisis cette voie, en un sens ton Intellect ne mourra pas et pourtant tu perdras quand même ton Corps et tes Rêves de mortel, alors que tu es ton Ennemi.
Que nous arrive-t-il après la mort ?
Peu importe car ce qui compte est ta Chair et l'Ennemi en toi, tes désirs que tu dois apprendre à respecter.
La Déesse nous révèle qu'il n'y a que le Maintenant.
Comment puis-je pratiquer la Sorcellerie ?
Il faut étudier dans les Temples. Ce sont eux qui enseignent la Sorcellerie. Dlamélish a bien des secrets qu'elle a volés à son ancien amant
Ksárul le Magicien, comme des sorts de Jouvence ou de Restauration de la Virilité, mais c'est sans doute dans les Temples du
Prince Maudit de la Chambre Bleue qu'on peut apprendre le plus de puissances occultes sur les Démons.
J'ai entendu parler d'autres Puissances. Peux-tu me dire la vérité à leur sujet ?
Il y a les quatre autres
Dieux du Changement.
Hrü'u, Seigneur des Ténèbres et du Chaos,
Ksárul le Sorcier,
Vimúhla le Destructeur et
Sárku le Ver. Ils peuvent être des alliés mais ils n'ont pas compris le mystère de l'existence comme l'a fait notre Déesse. Mais il y a aussi la compagne et assistante de notre Déesse,
Hriháyal la Tentatrice, qui enseigne les secrets de la séduction de Notre Déesse.
Il y a aussi les
Seigneurs de la Stabilité, reflets affaiblis des Dieux du Changement. Ils seraient souvent mortellement ennuyeux mais ils peuvent toujours être séduits, comme ta mère, qui avait une grande beauté. Et il y a même certains Aspects de la Déesse
Avánthe, malgré tout son puritanisme, pour qui nous avons un certain respect, comme une petite soeur encore si naïve. Les Seigneurs de la Stabilité ont leur rôle à jouer aussi et les Dieux leur laissent une place, comme adversaires à mieux corrompre.
Il y a encore les Autres Dieux, comme ceux qu'adorent les Prêtres de Livyánu, qui ne sont que des "ombres" ou des déformations démoniaques des nôtres. Les Salarvyáni sont tellement barbares qu'ils ont même fusionné notre déesse Dlamélish et Avánthe en une seule Déesse unique qu'ils nomment "
Shiringgáyi". Et les Non-Humains aussi donnent de faux noms aux Dieux.
Et enfin, il y a les
Dieux Interdits, comme la Déesse à l'Os Pâle qu'on n'a pas le droit de nommer. Ceux que les Seigneurs du Changement et les Seigneurs de la Stabilité ont dû nier pour permettre cet Univers. Ils ont pu aider nos Dieux quand
Ksárul le Prince Maudit a voulu l'emporter sur tous les autres. Mais tu ne peux rien en attendre car ils ne désirent pas régner mais seulement revenir au Néant originel le plus vite possible sans comprendre la valeur de la Jouissance Présente.
J'ai entendu parler d'autres espèces. Peux-tu aussi m'en parler ?
A Jakálla, tu rencontreras parfois d'autres espèces non-humaines. Il y en a de nombreux peuples et ils ne sont pas aussi systématiquement agressifs que les
Hlüss ou les Ssú.
Les Pé Chói qu'on voit souvent dans l'Empire sont parfois citoyens et certains vivent même de manière civilisée exactement comme nous et peuvent être adoptés par les Temples. J'en ai même connu un qui tentait la voie de Dlamélish même si leur corps étrange de chitine n'a pas les mêmes nerfs de plaisir que les nôtres.
Les Páchi Léi végétaux des forêts de l'ouest sont plus rustiques mais fidèles à l'Empire.
L'Empire fait aussi appel à des êtres qui viennent de plus loin, aux énormes Shén, mercenaires connus pour leur endurance, ou à des éclaireurs volants du peuple des Hláka, qui vivent à l'est, en Kilálammu.
Les horribles Hlutrgú qui infestent les marais du Protectorat de Kaijá au sud de Jakálla sont cruels et vils. Ils ne valent guère mieux que des Ssú, si ce n'est qu'ils sont bien plus faciles à exterminer.
Quant aux plus étranges, les Ahoggyá, qui ressemblent à un tonneau qui aurait quatre visages, quatre bras et quatre pieds, ils ne sont pas aussi nuisibles que les Hlutrgú mais on ne peut pas leur faire confiance. Ils sont tellement stupides qu'ils n'arrivent pas à faire de la Magie et en plus ils ne croient même pas dans les Dieux ! Ils sont incapables de saisir le moindre Mystère religieux ! On peut quand même commercer avec eux en mer, mais ils sont tellement obtus que cela n'en vaut pas souvent la peine. Ils ont un domaine dans le Royaume de Salarvyá et aussi au-delà de la mer.
Il y en a bien d'autres au-delà de nos frontières mais si tu veux en savoir plus, va plutôt voir une Bibliothèque de
Thúmis le Scribe car ces curiosités livresques ne m'intéressent pas.