Les partisans de Bush aimaient utiliser l'expression pseudo-médicale "Bush Derangement Syndrome" (haine irrationnelle anti-Bush) pour discréditer toute critique contre leur Président abruti.
C'était idiot, mais je commence vraiment à me demander si dans mon cas, il n'y a pas un analogue de ce "Syndrome". Je suis tellement victime de mon S*rk*zy Derangement Syndrome (oui, j'évite son nom, j'ai l'impression de dire Voldemort ou Sauron), que ma première réaction quand j'ai entendu que le Time faisait de Poutine son homme de l'année a été : "Ouf, au moins ce n'est pas le petit escroc servile et suffisant, mais juste un autocrate de plus".
Le Canard enchaîné racontait (la semaine dernière ?) que le médiocre culotté avait dit à sa Garde des sceaux d'envoyer un doigt d'honneur à ses détracteurs ("Fais-toi plaisir !").
Cela résume tellement bien sa politique. C'est l'impression que j'ai en permanence. Notre futur n'est pas totalitaire, mais dans cette vulgarité berlusconienne, cette désinvolture décomplexée de l'arrogance. Ce n'est pas "a boot stomping on a human face - forever", pour reprendre la formule d'Orwell, mais "un doigt d'honneur - tout le temps".
Je voulais jouer au laïcard scrogneugneu comme d'habitude sur le fait que le Président bafoue les principes fondamentaux en conservant cette tradition de Chanoine. Mais depuis que j'apprends qu'il a emmené Jean-Marie Bigard au Vatican, je n'arrive plus à m'indigner. Je ne sais même pas s'il insulte plus la République laïque ou le dirigeant de son église...
Bomb Cyclone
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Il y a 7 minutes
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