TLDR; : Il faudrait que je me mette plutôt à Marvel. Quelqu'un a des recommandations (à part Silver Surfer, que je lis déjà) ?
Les séries récentes de DC ne m'emballent le plus souvent pas tellement. Il y a deux défauts : le "bougisme" où tout est changé sans cesse et la "sinistrose" où tout doit devenir plus DARK que dans le passé (même si DC tente un peu de réagir en ce moment par quelques séries humoristiques). C'est certes moins grave que dans leurs films récents à la palette si obscure qu'on ne voit plus que des nuances de sombre.
Voilà une tentative de ne pas avoir de remords sur le fait de ne plus lire que de vieux comics de l'Âge d'Argent. Le contexte de ces lectures du 12 août 2015 est le suivant : l'univers DC a été rebooté en septembre 2011 (après
Flashpoint) et nous ne sommes que trois ans après. Ils le rénovent à nouveau après la mini-série
Convergence - où des héros de diverses Terres parallèles hors de l'Hypertemps qui relie les différents continua temporels ont fait face à une version multiverselle de Brainiac.
Notation : A excellent, B ok, C Bof, D mauvais E Garth Ennis.
Mes moyennes vont sembler peu charitables mais il faut se souvenir de la
Loi de Sturgeon.
Action Comics #43
DC croit vraiment qu'ils attireront plus de lecteurs vers Superman en le faisant revenir vers un réalisme encore plus Pulp qu'ils avaient déjà tenté en partie au début de ce reboot ? Les amateurs de ce genre préféreront toujours un machin sanglant du genre de Midnighter. D
All-Star Section Eight #1-3/6
Garth Ennis refait à nouveau ce qui le dégoûte et ce qui nous dégoûte tout autant : du comic pas drôle sur le fait qu'il en a marre de devoir vivre en écrivant des comics de superhéros alors qu'il trouve ce genre éculé et nul. Abrège tes souffrances, Garth, écris autre chose. Je comprends très bien qu'on déteste ce genre mais je n'ai jamais compris ceux qui veulent lire du Ennis pour varier les manières de dire qu'ils devraient lire autre chose. C'était drôle il y a 20 ans quand Patt Mills avait fait
Marshall Law, maitenant c'est vraiment encore plus usé que tout le genre qu'il prétend ridiculiser. Ha ha, Batman a une contravention pour sa batmobile pendant qu'il allait tirer de l'argent à un ATM et Green Lantern prend un taxi jaune. Ha. Ha. Ok, il y a une blague légèrement subversive dans le n°2 où l'ignoble personnage principal appelle Homeland Security pour se venger d'un Arabe-Américain qui n'a voulu lui acheter ses vieux T-Shirts souillés. Mais comme le remarquait Gotlib quand il a arrêté
Superdupont, les blagues sur des "héros" ploucs racistes finissent par devenir ambiguës. Et le n°3 tente assez efficacement de vous donner la nausée.
E-
Aquaman #41-42
Tout le statu quo construit depuis trois ans est à nouveau renversé avec un nouveau scénariste. DC est devenu incapable de faire durer sur la continuité un concept ou un "arc" narratif. Aquaman était sur le point de se marier avec Mera, il devient un proscrit solitaire poursuivi par les Atlantes. C
Batman '66 #62
Si je suivais un titre de Batman, ce serait sans doute celui-là, qui contredit toute l'évolution
grim & gritty de DC. Les dessins de
Lucas Ketner sont brillants et on peut faire confiance à
Jeff Parker pour garder la tradition de scénarios qui ne soient pas que mutilations et massacres. Cet épisode réutilise encore Harley Quinn, décidément surexposée en ce moment. Elle est en train de devenir aux années 2010 ce que Lobo a été vers les années 1990.
B+
Batman Superman 22-23
Le nouveau Superman, un type en jeans en colère qui fait penser à la brute d'un bar, rencontre Jim Gordon, qui remplace Batman pendant sa phase quasi-annuelle de "mort" avec une armure à la Iron Man et d'étranges oreilles qui l'ont fait déjà surnommer "
Bunnybot". Une bonne synthèse de tous les fiascos de DC cette année. C
Batmite #2-3/6
Je ne m'attendais pas à ce que ce soit mon titre favori de cet été. Le scénario est par
Dan Jurgens, que je considère d'habitude comme compétent mais pas particulièrement innovant, mais cela m'a fait rire plus nettement que tous les autres titres parodiques. Bien entendu, ce sera donc un échec commercial.
A
Bizarro #2-3/6
Encore une série humoristique. Je crois reconnaître une imitation du style de l'excellent Kyle Baker. Bizarro voyage avec Jimmy Olson mais il faut admettre certaines conventions de l'humour Bizarro (comme le fait qu'il inverse toujours logiquement ce qu'il veut dire).
B
Black Canary #1-2
La nouvelle version en fait une chanteuse dans un groupe de rock et c'est plutôt une bonne idée qui correspond à la fois à son costume et à son pouvoir sonique (la version d'origine était une... fleuriste, encore jusqu'aux années 1990, mais elle a été aussi brièvement prof de sport). En revanche, il faudrait tout le talent d'un Kieron Gillen sur
Phonogram pour me faire m'intéresser à une héroïne qui doit jongler entre les concerts et sa vie d'héroïne. C
Constantine: the Hellblazer #1-3
Malgré la disparition de l'univers Vertigo, Constantine reste un peu à la marge mais cela ressemble peut-être un peu trop à une ressucée de ce qu'on a déjà vu. C
Deahtstroke #7 &
Deathstroke Annual #1
Ils ont rajeuni Deathstroke graphiquement (pour en faire le double du Punisher de Marvel) mais lui ont conservé ses enfants adolescents. Dans cet épisode, le mercenaire, qui a pris l'épée "Déicide" d'Héphaïstos, est lancé, avec Wonder Woman, pour tuer un Titan, Japet (je suppose que c'est lui, même s'il est obstinément appelé "
Lapetus" au lieu de "Iapetus"). On a droit à la scène traditionnelle où un vilain manipule l'esprit du personnage pour lui faire revisiter ses regrets. C
Doctor Fate #1-2
Cette fois, le nouveau Docteur Fate (VIII ou IX, je crois ?) est un jeune interne en médecine arabe-américain, Khalid Nassour, fils d'un immigré qui exerce la profession de conducteur de taxi. Le scénario par
Paul Levitz insiste encore plus que par le passé sur des origines
égyptiennes du Docteur (qui a pu venir de bien d'autres endroits dans le passé). Khalid est donc choisi par Bastet pour hériter du livre de Thoth. Le style graphique vertigoesque de
Sonny Liew me semblerait plutôt correspondre à une version plus humoristique. C+
Earth 2 Society #1-3
Un des
reboots les plus discutables de DC. On croit que c'est le retour de la
Société de Justice, la plus ancienne équipe de superhéros, et c'est en fait une nouvelle version très alternative qui a de moins en moins à voir avec la JSA à part les noms. Ce ne sont en effet pas les vétérans des années 1940 mais ce qu'ils pourraient être s'ils étaient nés à l'époque contemporaine. On perd donc tout l'élément dynastique d'
Infinity Inc (récemment revu dans
Convergence) qui serait pourtant l'un des charmes principaux de cet univers. Une version de Terre-2 a été détruite par Darkseid et des survivants ont fui dans l'espace comme dans
Galactica pour aller coloniser un double terraformé (mais avec une étoile binaire qui sappe les forces des Kryptoniens), baptisée par eux "
Terre 2" (sans tiret, alors que bien entendu, ils n'avaient aucune raison d'appeler leur monde d'origine "Terre-2"). Cette Terre 2-sans-tiret est donc un mélange de plusieurs
références de science fiction en simultané entre le superhéros traditionnel et une colonisation d'une autre planète (les 12 vaisseaux ont donné 12 colonies et il y avait au début un gouvernement mondial sous un dictateur éclairé). Green Lantern y devient l'équivalent de Swamp Thing, Superman, Wonder Woman et Batman ont été tués, le nouveau Superman y est un fils de Zod, Lois Lane, veuve de Superman, porte l'armure de Red Tornado, Dick Grayson n'a jamais été Robin mais devient quand même Batman après un accident, Aquawoman est un mélange de Mera et d'Aquaman. Dessins peu agréables d'un
Jimenez, mais c'est Jorge, pas Phil. C
Flash #41-42
Si vous voulez des épisodes qui ressemblent d'assez près à la série télévisée, c'est acceptable, j'imagine. On sent un effort de coller avec la première saison sur l'Anti-Flash (
Reverse-Flash) et le père de Barry Allen (la Loi principale des comics étant devenue que toute histoire doit parler du Père) mais cela donne donc l'impression d'un simple sous-produit et non d'une source qui a précédé cette série. Et les dessins de
Brett Booth ont cet aspect qui évoque tant les horreurs d'Image des années 1990 où tout le monde a la même tête. Pénible. D (les dessins de Bong Dazo dans
Flash Annual #4 où l'Anti-Flash recrute une équipe d'anti-héros à travers le temps sont plus supportables : C)
Green Lantern #42
Comme les scénaristes ne supportent jamais longtemps que Hal Jordan soit dans une police organisée, ils l'ont fait chasser du Corps encore une fois. Il devient une sorte de Vigilante de l'espace, continuant à lutter pour la justice avec un nouveau Gant plus puissant qu'un simple Anneau, tout en tentant d'échapper au Corps qui leur l'arrêter (j'ignore pourquoi, à vrai dire). Ils n'arrivent jamais à trouver ce qu'ils veulent de GL mais cette solution (qui est l'inverse de celle d'il y a quelques numéros seulement où Hal Jordan était devenu le nouveau Chef du Corps) ne me paraît pas très durable. C
Green Lantern: Lost Army #1-2
Une série dérivée sur John Stewart et quelques autres GL, dont Arisia et un jeune Krona qui ne semble pas encore être devenu l'adversaire métaphysique qui veut détruire l'Univers. Dommage qu'il y ait tous ces flash-backs lourds sur John Stewart tireur d'élite en Irak (je préfère voir en lui un architecte, comme à l'origine, qu'un vétéran). Cela avait mal commencé avec encore une histoire avec les querelles entre les différentes couleurs de Lanternes mais ils découvrent dans le #2 qu'ils semblent être non pas dans une autre partie de l'Univers mais dans l'Univers qui a précédé le Big Bang. C+
Harley Quinn #17
Bien que les scénaristes (le couple
Conner & Palmiotti) soient les mêmes que dans la série suivante, Harley Quinn semble beaucoup plus intelligente ou plus saine d'esprit dans sa propre série. Ici, elle fait chanter le Maire pour qu'il ne l'importune plus et cela semble marcher. Elle doit faire face à un Captain Strong qui est le double de Popeye (apparu dans
Action Comics #423, 1973)... C+
Harley Quinn & Power Girl #1-2
D'habitude, ma batmanophobie me ferait rejeter tout ce qui a un lien avec le Joker mais cette mini-série sur une alliance entre l'anti-héroïne démente Harley Quinn et l'amnésique Power Girl de Terre-2 est assez amusante. Et les dessins de
Stéphane Roux sont très bien adaptés à ce genre de parodie. Elles se retrouvent (après la série
Power Girl) sur Valeron, le monde de Vartox (apparu dans
Superman #281, 1974). Vartox est un vieux personnage de DC qui était en fait à l'origine la reprise assez directe de Zed, le personnage joué par Sean Connery dans
Zardoz (1974). Les clins d'oeil ne marchent donc que si vous avez vu le film (
Conner et Palmiotti doivent bien aimer les vieux scénarios un peu ringards de Cary Bates). En revanche, je n'ai pas compris pourquoi le "Club des Ex" de Vartox semble être une parodie des
New Mutants de Marvel... B
Justice League 3000 #1-2
Dans un futur possible où la Légion des superhéros a déjà été massacrée, dans une des Terres parallèles, les gènes de la Ligue de Justice sont réutilisés pour des quasi-clones imparfaits. Ils sont dirigés par un Firestorm mais leur Superman est une brute stupide, leur Wonder Woman est sanguinaire, leur Batman suicidaire et leur chef caché est un clone de Lois Lane qui souhaite en fait les détruire. Créé par la même équipe de
deMatteis & Giffen que d'autres versions humoristiques de la Ligue. Pas aussi amusant qu'ils semblent le croire. C
Justice League of America #1-2
La nouvelle série est écrite et dessinée par
Bryan Hitch. Il y a peu de créateurs complets dans les comics de superhéros mainstream. Il y a quelques réussites comme John Byrne, Erik Larsen mais George Perez, par exemple, semble récemment souvent avoir des problèmes de
storytelling quand il est son propre scénariste (sur
Crimson Plague ou
Sirens, les problèmes récents sur
Superman ne viennent pas que de lui mais plutôt de Grant Morrison). Pour l'instant, Bryan Hitch me semble réussir à faire une série qui utilise tous les personnages à la fois en leur consacrant un peu de temps à chacun et sans sembler être submergé par le nombre. Cela reste assez lisible mais cela imite peut-être aussi quelques scènes déjà vues lors du vieux run de Grant Morrison. Un être qui se fait passer pour le Dieu kryptonien Rao arrive sur Terre (un faux Rao était déjà apparu dans l'arc New Krypton vers 2009). Superman a l'air d'une crédulité totale alors que Batman et Aquaman sont beaucoup plus sceptiques. Hitch a l'air d'aller vers une histoire mythologique puisque Wonder Woman découvre alors que l'Olympe est en ruines. B
Justice League United #12
J'aimerais accorder le bénéfice du doute à ce titre parce que c'est par
Jeff Parker et que le scénario sur une équipe plus "cosmique" basée au Canada a l'air complexe mais les dessins actuels me rebutent un peu trop pour que j'y entre, désolé. Non-noté.
Lobo Annual #1
En 38 pages, Sinestro teste le mercenaire Lobo avant de le recruter. La nouvelle image de Lobo est plus proche de ses origines et légèrement moins caricatural, mais cela va sans doute lui enlever une partie de son charisme. C
Martian Manhunter #1-2
Ce pauvre Limier Martien a été l'un des plus maltraités dans le Nouvel Univers DC. Il n'est plus le pilier fondateur de la Ligue de Justice et ses origines vont être révisées encore une fois : il ignore qu'il serait en fait une taupe dormante pour une invasion extraterrestre. Cela devient le réflexe pour tous les personnages extraterrestres : Superman devient souvent aussi inquiétant qu'un Hulk en découvrant des programmes obscurs kryptoniens (par exemple dans les premiers numéros de la nouvelle série
Superman ou récemment quand il fut infecté par le virus Doomsday), Hawkman & Hawkgirl aussi ont eu ce genre de révision. C
Midnighter #1-2
Beurk. D
New Suicide Squad #9-10
La nouvelle équipe comprend Black Manta, Captain Boomerang, Deadshot, Harley Quinn, Reverse Flash (qui doit être plus jeune que celui dans Flash) et le Parasite (qui semble moins puissant que dans le récent épisode de
Justice League of America). Leur but est d'infiltrer la Ligue des Assassins, qui, dans cette version, est clairement une allusion à Daesh/ISIS. L'Escadron Suicide est sinistre mais c'est un peu le concept de base et c'est un cas où on peut le pardonner à DC. Le suspense marche assez bien. B
New Titans (vol. 5) #9-10
Difficile d'entrer dans cette série tant les personnages ont changé par rapport aux versions précédentes. En plus de quelques jeunes assez connus, Red Robin, Wonder Girl (mais Cassandra, pas Donna - dans cette version, Cassie est une petite-fille de Zeus et non son enfant, ce qui en fait une nièce de Wonder Woman et non sa demi-soeur), Beast Boy, Superboy ou Raven, ils ont ajouté quelques nouveaux comme Bunker (un Mexicain qui peut contrôler de l'énergie), Chimera (une Durlienne polymorphe) et Manchester Black (télékinésiste). C ?
Omega Men #1-3
Je suis fan des Omega Men, cette équipe de superhéros d'un autre système solaire parce qu'ils représentent encore plus que les Green Lanterns l'expérience du décentrement (surtout dans les années 1980 où Alan Moore jouait avec l'ethnologie du système de Vega). Mais ces héros sont censés être des Rebelles contre un Empire Maléfique (comme les Starjammers chez Marvel) et cela entraîne une inertie : ils ne doivent jamais réussir ou leur raison d'être disparaîtrait. Cette histoire n'est pas mauvaise mais assez peu accessible, ce qui nuit à sa lisibilité. B/C
Prez #1-2
La première série
Prez: First Teenage President (1973-1974) était une série curieuse qui essayait d'exploiter l'image des jeunes mais pour mieux se moquer de leur naïveté, contrairement à la plupart des versions plus récentes qui prennent plus clairement parti pour lui et ses idéaux. Dans la nouvelle version (par l'humoriste
Mark Russell), dans un futur imminent où l'oligarchie contrôle complètement la société américaine et la noie sous le consumérisme et la perte de vie privée, une jeune étudiante de 19 ans, Beth Ross, est élue Présidente des USA par accident (vote par twitter) parce que les lobbies se sont annulés à la Chambre des Représentants.
Preston Rickard, le personnage de la série de 1974 revient comme son Vice-Président. La parodie est grinçante et peut rappeler les sarcasmes sur l'Amérique de
Army@Love de Rick Veitch [j'aurais bien mis le lien vers mon analyse de cette série sur mon blog précédent si 20six ne l'avait détruit], mais la satire touche assez juste, par exemple sur l'incapacité des USA à avoir un système de santé respectable (même après l'
Affordable Care Act). Mais il y aurait un moyen de se moquer des blocages de cette société sans recourir au mythe jeuniste où seuls les enfants peuvent faire une vraie révolution.
B+
Sinestro #12-13
Ce vilain a toujours sa propre série ?? Bon, là, il force sa fille, Soranik Natu, à entrer dans son Corps de Lanternes Jaunes en brisant son anneau de Lanterne Verte. Et il libère Parallax, la Source de l'Energie de Crainte. Oui, il ne se passe rien, en fait. C/D
Starfire #1-3
Une version humoristique (qui se veut "sexy" sans être de "l'exploitation") où Starfire, l'extraterrestre exilée, fait ses premiers pas sur Terre, en Floride (elle n'a donc jamais été membre fondateur des Nouveaux Jeunes Titans dans cette version ?). J'aime bien les dessins d'
Emanuela Lupacchino mais les gags (de Conner & Palmiotti) sur le choc culturel s'épuisent vite. Pas très drôle. C
Superman #41-42
Lois Lane découvre que son subordonné Clark est Superman, ce qui va rendre leurs relations plus compliquées. Cette série ne semble pas toujours complètement en accord avec la série sur la relation avec Wonder Woman et Clark y a nettement plus de tension sentimentale avec Lois, même si elle est sortie avec Metallo et n'a jamais été son ex dans cet univers. C
Superman - Wonder Woman #18-19
Quand ils ont annoncé que dans le nouvel univers DC, Clark serait avec Diana et plus avec l'éternelle Lois Lane, j'ai vraiment cru à un gimmick qui durerait trois numéros. Cela fait maintenant 3 ans et ce gimmick devient en fait l'une des rares stabilités de ce nouvel univers, surtout que cela commence à mieux apparaître aussi dans leurs propres séries régulières, qui au début ne semblaient pas trop le prendre en compte. Et après tout, dans la nouvelle version de Wonder Woman ils ont réussi à se débarrasser de l'encombrant Steve Trevor depuis plus de 25 ans ! Mais Tellos a à nouveau prophétisé dans
Convergence que Lois serait un jour avec Clark et le titre de Booster Gold a mentionné que cette relation est une anomalie d'ampleur "cosmique" dans le Multivers, donc cela ne durera pas. Un détail à mentionner dans un pays aussi puritain que les USA est qu'il est clair que la relation n'est pas que platonique. Ici, Superman, qui vient de perdre son identité secrète et dont les pouvoirs sont massivement réduits reçoit un appel à l'aide de son ancienne amie Lana Lang (qui dans cette version est une ingénieure qui sort avec le nouveau Steel). Clark et Diana se retrouvent face au nouveau Suicide Squad (dont Harley Quinn, décidément omniprésente en ce moment) envoyé par le gouvernement contre Superman. C
Wonder Woman #41-42
Diana se fait forger une nouvelle armure par Hephaïstos pour remplacer son maillot de bain (mais la nouvelle armure conserve un peu trop les couleurs du drapeau des USA) et elle doit affronter un certain Egée, descendant mortel de Poseidon, un mortel qui se prend pour Percy Jackson et qui souhaite tuer WW pour devenir le nouveau Dieu de la Guerre. Pendant ce temps, Donna, le golem fabriqué pour être le double de Diana, doit expier son crime (elle a massacré les Fils des Amazones) et Eris l'envoie rechercher les Moires pour comprendre son destin. La nouvelle série a une mauvaise réputation parce que le dessinateur David Finch fait des "
cheesecakes" et parce que sa femme, la scénariste Meredith Finch, avait été trop circonspecte sur le mot "féminisme", mais le scénario ne me paraît pas si mauvais (en dehors du choix très regrettable d'avoir à nouveau gâché le destin de cette pauvre Donna). B/C