Oui, moi aussi j'aimerais ne plus y penser à vrai dire...
Cette couverture a été intentionnellement acide mais elle illustre bien la défiance française envers l'opacité et le népotisme, mais en même temps le cynisme tranquille qui l'accompagne.
C'est Jean Badinguet, le Dauphin de notre Conducător Geniul din Carpaţi à nous, et il a eu en effet une façon originale de mériter son Premier Job.
Il est né.
Il a trahi.
On l'a nommé.
Le Canard a plusieurs notes sur Badinguet : Radio France choisit de sponsoriser la sortie du disque d'une nouvelle chanteuse méritante, Carla Badinguette (notre Codoi à nous) et il y a une nouvelle loi passée par l'Assemblée simplement pour avantager une compagnie privée dont un actionnaire principal vient de nommer comme directeur à New York un certain Oliv(i)er Badinguet, demi-frère de l'autre.
Le Danube de la Pensée Badinguet aurait aussi dit à François Hollande dans l'avion vers le Liban "On va vous niquer en mettant la proportionnelle aux régionales". La proportionnelle peut à vrai dire se défendre mais la phrase donne toute la dimension médiocre de ce triste personnage.
2 commentaires:
Ah, il est loin le temps d'un Edgar Faure, qui maniait les aphorismes avec la même aisance que M. Badinguet manie les gros mots!
Mais c'est assez général, même au-delà de Badinguet lui-même : on n'a plus droit qu'aux gags assez prévisibles de Santini à la place de vrais mots d'esprits.
Chirac (ou Jospin) devait parler de manière libre, mais seulement en petit comité (on se souvient de la phrase de Chirac qui avait fait scandale sur Thatcher vers 87 : "Elle veut mes couilles sur un plateau ?").
Enregistrer un commentaire