[J'ai sur ce blog plusieurs douzaines de posts inachevés qui ont fini par devenir interminables. J'ai décidé de prendre une perspective plus détachée en n'attendant plus d'avoir le temps d'écrire une sorte d'article publiable (en suivant ce judicieux conseil de Duncan Idaho). Je me contenterai désormais plus d'ébauches de work in progress pour mettre fin à cette procrastination]
J'avais fait une recension de la 1e édition de Sufficiently Advanced et je vais être plus épisodique sur cette 2e édition. C'est vraiment un excellent jeu, plein de concepts stimulants pour la science fiction et Colin Fredericks est un auteur brillant - même si je crains de ne jamais trouver de joueurs, tout comme pour Eclipse Phase ou Mindjammer.
Cette édition est bien plus étendue et a plusieurs différences avec la 1e.
(1) Tout d'abord, cela est devenu un système sans dé, changement qui me gêne un peu comme je suis très "tychéo-phile" (une des parties essentielles du plaisir de jeu est pour moi de lancer les dés - même les autres randomizers comme des cartes m'embêtent un peu). De plus, je n'ai jamais testé de jeu sans dé (il faudrait quand même une fois que je fasse l'expérience d'Amber) et c'est donc assez exotique.
(2) L'univers de la 1e édition avec son Bureau des Brevets (The Patent Office) devient maintenant seulement un des 5 cadres, les quatre autres étant :
(a) To the Stars (un univers plus fragmenté où la Diaspora a échoué à former une civilisation interstellaire, où la majorité des mondes sont des Cultes de Cargo régressifs et où on essaye de remettre en place le contact - un peu comme dans le concept de Mindjammer avec son "Second Âge d'Exploration", en fait).
(b) The Divide (une guerre froide idéologique entre plusieurs blocs à choisir, avec des aventures plus diplomatiques ou d'espionnage). Un peu comme certaines histoires de The Culture, peut-être.
(c) The Powder Keg (une guerre plus chaude entre les blocs plus militaristes)
(d) Sublight (le voyage FTL n'est possible que sous forme d'ondes et les mondes sont donc encore plus isolés que dans le cadre To the Stars). Les PJ sont des agents téléchargés sur des mondes parce qu'ils ont déterminé par leurs prévisions de psychohistoire que ces mondes entrent dans une Crise et que la faction des PJs veut intervenir - un peu comme les Progresseurs dans l'Univers de Midi).
Les enquêtes scientifico-cosmologiques de The Patent Office demeurent parmi les plus originales mais ces cadres pourraient aussi se mélanger comme Sufficiently Advanced utilise une sorte de méta-cadre avec plusieurs Civilisations et Sociétés qu'on peut sélectionner pour sa campagne.
(3) Dans la recension de la première édition, j'avais décrit une douzaine de Civilisations et Sociétés (sans vraiment bien distinguer d'ailleurs les deux termes). Il y a au moins ces quatre ajouts originaux dans les Civilisations (plus une vingtaine de "Sociétés" idéologiques qui ne sont pas que culturelles) :
(a) Les Bâtisseurs de l'Au-delà (p. 205) tentent de créer une sorte de "Paradis" d'information pour archiver tous les Morts. Ils cherchent à créer assez de capacités de calcul pour former un univers d'éternité et abolir définitivement la Mort. Leur culture a l'air d'utiliser des références à l'Asie du Sud-est et plus précisément à la péninsule indochinoise (p. 38).
(b) Les Daoine na Realta Foraois (p. 214, en gaélique "Peuple de la Forêt des Etoiles") sont des sortes d'Elfes néo-celtiques de l'Espace qui manipulent des réseaux de végétaux interstellaires autour d'étoiles ("Arbres de Dyson" ou "Yggdrasils"). On pourrait peut-être aussi utiliser The Integral Trees ?
(c) Les Gaians (p. 228) croient à l'Hypothèse Gaia et considèrent donc les écosystèmes comme des sortes d'Individualités comme la planète Solaris. Ils utilisent des références polynésiennes.
(d) Les Nanori (p. 242) ont choisi de développer la nanotechnologie au point que leurs systèmes sont des mondes saturés de nanotech en compétition avec les systèmes biologiques. Ils considèrent donc qu'il faut "semer" plus de nanotech pour cultiver la Vie artificielle dans l'Univers. Leur culture prend des noms plus persans.
(a) Les Bâtisseurs de l'Au-delà (p. 205) tentent de créer une sorte de "Paradis" d'information pour archiver tous les Morts. Ils cherchent à créer assez de capacités de calcul pour former un univers d'éternité et abolir définitivement la Mort. Leur culture a l'air d'utiliser des références à l'Asie du Sud-est et plus précisément à la péninsule indochinoise (p. 38).
(b) Les Daoine na Realta Foraois (p. 214, en gaélique "Peuple de la Forêt des Etoiles") sont des sortes d'Elfes néo-celtiques de l'Espace qui manipulent des réseaux de végétaux interstellaires autour d'étoiles ("Arbres de Dyson" ou "Yggdrasils"). On pourrait peut-être aussi utiliser The Integral Trees ?
(c) Les Gaians (p. 228) croient à l'Hypothèse Gaia et considèrent donc les écosystèmes comme des sortes d'Individualités comme la planète Solaris. Ils utilisent des références polynésiennes.
(d) Les Nanori (p. 242) ont choisi de développer la nanotechnologie au point que leurs systèmes sont des mondes saturés de nanotech en compétition avec les systèmes biologiques. Ils considèrent donc qu'il faut "semer" plus de nanotech pour cultiver la Vie artificielle dans l'Univers. Leur culture prend des noms plus persans.
3 commentaires:
Si tu cherches des joueurs, tu sais où t'adresser :)
Je croyais que tu étais beaucoup plus fantasy que SF ? :)
Oh, il doit bien y avoir moyen de faire de la space fantasy !
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