Le
Cycle d'Odéa de Benoît Attinost fut la grande campagne de la première édition de Shaan mais resta inachevée (la quatrième partie n'est parue que sous la forme d'un synopsis dans
Backstab n°27 (février 2001) et
sur le site de l'auteur).
Le scénario de l'écran n'est pas absolument indispensable pour le jouer, si ce n'est pour faire la connaissance du grand inquisiteur espion, père
Léandre d'Amaury (qui apparut d'abord dans un roman de Benoît Attinost repris récemment dans
Les Chroniques héossiennes).
Dans
ce premier volume, Archéos (32 pages), comme dans le reste de la campagne, on voyage pas mal à travers tout le continent : d'abord à
Zaös, la Cité-Livre (sur la Grande Île à l'est), puis à Käm, le quartier central et enfin du côté du
Monga (la région des mines et gisements énergétiques sur la côte orientale).
Les PJ sont contactés par un membre de la Résistance et l'introduction propose que ce soit par erreur, ce qui rendra ensuite les supérieurs de la Résistance toujours méfiants. Si les PJ sont déjà membres de la Résistance, on peut modifier cette idée et nuancer un peu le côté paranoïaque.
Des historiens héossiens (dont un Mélodien) disparaissent et les polices du Nouvel ordre n'enquêtent pas très sérieusement sur ces disparitions. Si on enquête sur le Mélodien, on peut trouver des notes sur un temple lié aux Dieux anciens d'avant les Hommes-Dieux (cf.
Shaan 1e édition p. 130 et suivantes). Là où l'intrigue se complique est qu'en plus du Nouvel Ordre des Hommes-Dieux et les ruines des panthéons oubliés des anciens Héossiens, il y a aussi un conflit avec l'une des Grandes Familles qui exploite les mines du Monga, les
Albaman, et une nouvelle faction religieuse humaine, la secte fanatique du "
Guide", qui veut remettre en cause le
statu quo entre les Hommes-Dieux et qui va devenir le centre de la campagne dans les épisodes suivants.
Le scénario est assez ouvert et demande sans doute au MJ soit d'improviser soit d'ajouter un peu de préparation. Cela me paraît être une montée en puissance pour justifier surtout le passage plus original et plus politique à partir de la deuxième partie.
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