Azimut écrit par Wilfrid Lupano et dessiné par Andreae est une série merveilleusement réussie de 5 albums parus de 2012 à 2019 et je m'en veux de ne pas l'avoir découverte avant. C'est un genre de bd fantastique qui pourrait rappeler d'autres séries poétiques fantastiques françaises sur des univers différents avec de la magie et quelques gouttes légèrement steampunk, un peu comme L'Autre Monde (1990-) de Rodolphe et Florence Magnin, La Nef des Fous (1993-) de Turf, Horologiom (1994-2014) de Fabrice Lebeault ou Le Mur de Pan (1995-1998) de Philippe Mouchel. Mais les détails et l'inventivité humoristique de faune imaginaire font plus penser à une cohérence onirique, à des clins d'oeil à Lewis Carroll, au garage hermétique de Moebius ou bien aux jeux de mots érudits d'Alain Ayroles. La série retombe sur ses pattes d'oiseau en 5 tomes en achevant l'intrigue et en résolvant plusieurs mystères qui étaient semés au fur et à mesure des histoires.
Le thème central est celui du temps, entre les divers Chronoptères, coucous, phénix, et le Voleur de Temps ou la recherche de l'Immortalité. Au début, le monde a perdu le Nord magnétique et les boussoles sont toutes désorientées mais l'explication de ces pertes de repères spatiaux ne trouveront de solution qu'après quelques paradoxes temporels.
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