(citation approximative, A Game of Thrones, I)
Cela pourrait être un vrai événement en sortant un peu du marasme de clones sub-conan et sub-tolkien (comme Narnia).
J'espère une atmosphère d'adaptation BBC de Shakespeare comme Martin s'inspire du cycle des pièces "historiques" sur la Guerre des Roses (avec une touche de Moorcock et un petit clin d'oeil à Lovecraft pour les Greyjoy).
La métaphore historique sur les Croisades (et notamment un mélange de la Ie et de la IVe avec la différence que Byzance est un peu trop proche de Rome sur la carte) y est parfois un peu trop évidente (un peu comme chez Guy Gavriel Kay) mais il y a peu d'auteurs qui peuvent si bien utiliser la philosophie de Nietzsche dans une oeuvre de fantasy.
Bakker a expliqué que le thème réel du roman n'est pas seulement l'Apocalypse manichéenne habituelle (il y aura Révélation finale et les Méchants seront punis) mais en fait la question de l'Interprétation. Alors que dans un conte ou un roman de fantasy habituel, le Héros prophétisé est dans un monde saturé de sens et entre dans ces significations explicites en réalisant la Prophétie, son propre Surhomme nietzschéen a une conception perspectiviste qui cherche au contraire à dissoudre le Sens préconçu.
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