Je n'ai pas le temps de le lire et d'en parler (en raison des conseils de classe de 3e trimestre) mais je voudrais signaler sur le site d100.fr la parution de Fantasour, un monde gratuit pour Revolution D100 par Olivier Dubreuil qui mélange la Sumer antique et les conventions fantastiques (elfes, nains, orcs...). Il avait déjà fait auparavant une description d'Ur vers -2100 et une autre version non tolkiénisée pour Basic, Uruk.
La Mésopotamie comme Civilisation originelle a un fort potentiel de fantasmes pour le jeu de rôle (il suffit de voir la vieille couverture du DMG qui utilisait un Moloch de pulp's - oui, "moloch" est plutôt un nom associé aux Phéniciens et Puniques mais le Baal est une figure de la région). Et reconnaissons que toutes les Déesses inquiétantes de la fantasy ne sont que des ombres d'Ishtar / Innana.
En passant, le cartographe Ian Mlajdov a une très belle carte de Mésopotamie de l'Âge de Bronze avec des noms d'époque.
Existential Road Tripping – Review: Electric State RPG
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Electric State is the latest setting / art collection to come out of Simon
Stålenhag, the force behind Tales from The Loop and Things from The Flood –
both...
Il y a 4 heures
6 commentaires:
Dans le meme registre med-fan Mesopotamie + elfes/nains/etc, il y a aussi le jeu "Babylon On Which Fame and Jubilation Are Bestowed" (et ses extensions) de G. P. Davis, pour Shukamu Press.
https://shukamupress.com/home/products/
On peut utiliser les nains et les autres creatures classiques des med-fans a-la-Tolkien si on veut ou pas (pas pour moi, merci), mais, a part quelques coquilles, c'est bien fait et ca donne envie.
Avis aux amateurs et amatrices.
- Alex
Merci !
Il y a aussi La Puerta de Ishtar, mais ça a l'air très Old School.
Babylon On Which Fame and Jubilation Are Bestowed (environ 12$ en ce moment sur DriveThru) fait près de 400 pages et a en effet beaucoup de suppléments. Il utilise l'OGL (mais sans classes de personnages).
Oui, c'est énorme. Le travail d'un passionné fort éclairé sur le sujet.
Les éléments fantastiques du monde (que ce soit les créatures mythologiques mésopotamiennes, ou l'introduction d'elfes/nains/et autres donjonneries) sont très en retrait par rapport aux éléments historiques: pour l'auteur il s'agit surtout de décrire, le plus précisément possible, le royaume d'Hammourabi en 1767 AEC.
- Alex
Fantasour est un exercice qui m'a surtout amusé, sans prétendre en faire un gros pavé érudit. C'est exactement ce que tu en dis : le Sumer historique mâtiné de fantasy, plutôt qu'un monde fantastique inspiré de la Mésopotamie. Il n'y a que 60 pages y compris des règles et un background basique, j'ai supposé que le lecteur savait ce qu'était un jdr et pouvait trouver des sources sur la Mésopotamie. Je voulais surtout en faire quelque chose de distrayant et facile à lire et à jouer (avec une police pas trop petite car on n'est plus tout jeunes) pour attirer les curieux, histoire de goûter à l'ambiance sans se taper 400 pages. J'ai choisi la période des invasions des Gouti pour introduire une tension dramatique (il faut bien des gros méchants). Et surtout j'ai pris du plaisir à l'écrire.
Ce qui me fascine dans ce genre de cadre est que c'est suffisamment peu connu pour demeurer mystérieux (si on utilise les noms sumériens et pas de transcriptions grecques) et que pourtant il y a une familiarité.
Sauver ou envahir Ur sera toujours plus stimulant que bien d'autres cadres urbains imaginaires.
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