Les hydres desséchées dispersent leurs tronçons
En vers é
car
te
lé, tout ton fil se consume
Dans les venins secrets que ton silence exhume,
De ces deltas du styx, tu renies la rançon.
Aucun lit ne parcourt la dune du terril
Nulle écume ne vient maculer les lacunes
Entre les cavités épurées de rancune
Poudroyant isolé dans ton chaos stérile.
Mais un infime écho reflète une moisson,
Mesurant le doux glas dont tu saisis le son
Tu recueilles un tesson dans chaque distension
S'égrenant cristallin en des éclats glacés,
De pulsars extérieurs fredonnant la scansion
Dans cette liaison tue d'instants entrelacés.
(suite du précédent)
Les actualités rôludiques du jeudi
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Il y a 2 heures
2 commentaires:
Je l'aime beaucoup. très mallarméen. Bravo. Insomnie ou surveillance d'épreuve ?
Surveillance (et cela a failli me faire rater une élève qui trichait avec son téléphone portable d'ailleurs...). Oui, je fais toujours du sous-sous-Paul Valéry à chaque fois que j'essaye d'écrire. :)
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