B. Kouchner : "Il vaut mieux déserter tout semblant de rigueur morale que de déserter sa voiture de fonction."
E. Woerth : "Le fait qu'on ose révéler mes multiples manquements à l'éthique la plus élémentaire est tout à fait comparable aux lentes tortures à coups de pierres que reçoivent des personnes accusées d'adultère."
M.-L. Penchard : "Oui, je suis toujours ministre en théorie de toute l'Outre-Mer."
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FaenyX revient sur le numéro 28 de Casus Belli.
Il y a 11 heures
4 commentaires:
Se non sono vero, questi titoli sono ben trovato.
Oh, j'adore vraiment, tu sais...
A l’heure où se multiplient les violences graves dans les banlieues de l’immigration et notamment les tirs à balles réelles sur les forces de police, il est bon de garder à l’esprit un élément presque jamais évoqué par les analystes et les commentateurs mais sans lequel, pourtant, on ne peut avoir qu’une vision parcellaire et biaisée de la situation.
En effet, à tous ceux qui s’alarment et s’indignent (légitimement) de l’incapacité des pouvoirs publics à éradiquer la délinquance des banlieues, il convient de rappeler que cette impuissance n’est ni accidentelle ni circonstancielle, qu’elle n’est même pas le fruit (en tout cas pas uniquement) d’une servile soumission à l’idéologie « politiquement correct » de perpétuelle excuse et de sempiternelle victimisation des voyous racailleux mais belle et bien une volonté politique consciente, un choix stratégique clairement établi au service de la prorogation du système.
Le système, et donc l’Etat qui en est devenu le garde-chiourme, n’a en effet aucun intérêt à la disparition de la terreur urbaine car celle-ci est devenue la dernière justification de son existence et de son pouvoir.
Corruption, népotisme, indigence, abandons de souverainetés, fiascos économiques, collusion avec les pouvoirs financiers… le personnel politique et l’Etat qu’il sert sont en effet totalement discrédités aux yeux d’une population qui ne voit plus en ces instances institutionnelles qu’une garantie minimale contre le déchaînement de la nouvelle barbarie des cités.
La – relative- sécurité face aux agissements des petites frappes de banlieues est devenue le dernier argument d’auto-justification d’un pouvoir étatique totalement déficient et démissionnaire dans tous les autres domaines de l’existence collective (économique, social, éducatif, sociétal, intellectuel, culturel…).
C’est pourquoi le pouvoir politique ne cherche nullement à faire disparaître la violence urbaine mais simplement à la contenir dans des zones géographiques plus ou moins limitées. Assurer une situation « supportable » pour la majorité de la population tout en maintenant à un degré assez élevé les éléments suscitant l’inquiétude et l’angoisse (et donc la soumission résignée à ceux qui donnent des ordres à la police et à l’armée) est le véritable objectif de l'Etat car la « peur » est encore le meilleur moyen d’écarter toute remise en cause véritablement radicale de son empire. Sans l’épouvantail des lascars à survêtement vomissant leur haine au bas des immeubles, les français s’intéresseraient sans doute d’un peu plus près aux milliards détournés, aux rétro-commissions des frégates de Taïwan et aux dessous de l’attentat de Karachi... bref à ce système maffieux d’échelle internationale qui étrangle chaque jour un peu plus le pays.
Mais mieux vaudra toujours, malgré tout, pour le bon peuple, un système inique, pourri, injuste, bancal, corrupteur et acculturé que le déferlement de la l’ultra-violence des bandes ethniques qui n’attendent (on en est sûr !) qu’une occasion pour fondre sur les quartiers pavillonnaires, les banlieues chics et les résidences secondaires ! La nullité et la concussion plutôt que le chaos !
C’est donc main dans la main que racailles du haut et racailles du bas oeuvrent à la défense réciproque de leurs intérêts
Ce mécanisme de contrôle social a été brillamment mis en exergue par l’écrivain et penseur Eric Werner dans sous ouvrage « L’avant-guerre civile ». Un œuvre majeure à lire ou relire de toute urgence.
Le gouvernement a clairement internalisé l'absence d'opposition politique pour se lancer lui-même dans les flammes de cette façon.
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