samedi 21 avril 2018

Blanquer sur Qward


Il y aurait sans doute des choses constructives à dire sur Jean-Michel Blanquer, notre ministre de l'éducation nationale fillonisto-macroniste que les médias trouvent si "inclassable" entre la droite et la droite.

Mais ce blog demeurera dans ses commentaires puérils en faisant remarquer qu'il ressemble surtout aux humanoïdes aux yeux exorbités de la dimension de Qward (là dans Green Lantern #2. septembre 1960).




10 commentaires:

Tororo a dit…

Il a de la chance, comparé aux reptiliens de "V": pas besoin d'une inconfortable combinaison en peau synthétique, juste des lentilles pour cacher ses pupilles non-humaines.

Phersv a dit…

Il va peut-être même instrumentaliser son apparence atypique pour se donner une image d'androïde super-rationnel.

賈尼 a dit…

Ça me fait penser à la rubrique "separated at birth" de l'hebdomadaire satirique anglais 'Private Eye'...

Elias a dit…

Dans la case en bas à gauche on dirait plus Juppé, je trouve.

Phersv a dit…

@Elias
Oui, en lui imaginant des cheveux (comme Blanquer plus jeune d'ailleurs).

Mais Alain Juppé ressemble aussi à Nestor dans Tintin (avec un menton certes moins épais).

Elias a dit…

Blanquer ne plaît pas qu'aux journalistes semble-t-il. j'ai un chef d'établissement qui est fan de lui, il était tout content quand il a appris sa nomination (je crois qu'il avait rencontré Blanquer à l'ESSEC). Chez nous pas un commentaire n'a manqué pour Parcoursup.

Phersv a dit…

Cela dit, pour ParcoursSup, j'ai été pusillanime et comme PP, j'ai suivi les ordres et évalué les critères et compétences (je ne comprends toujours pas si je peux vraiment juger de l'autonomie de quelqu'un mais tant pis).

Elias a dit…

"je ne comprends toujours pas si je peux vraiment juger de l'autonomie de quelqu'un mais tant pis)"
Je sais qu'il y a des collègues que ça dérange beaucoup. Pour ma part j'ai l'impression que sur ce point il n'y a pas de différence fondamentale avec ce qu'on faisait déjà avec APB pour les filières sélectives (l'avis qu'on donnait déjà sur les chances de réussite était encore plus "au doigt mouillé").
Je suis beaucoup plus choqué par le fait que la réforme soit présentée en octobre pour application dans l'année scolaire même. La possibilité d'une réponse "oui si" est censée être une des grandes nouveautés et ni le temps ni les moyens financiers n'ont été donné au fac de le préparer correctement.
On ne peut pas non plus exclure un "plantage" lié à la suppression de l'ordre des voeux et au temps qu'il va falloir pour que les appariements se fassent.

Phersv a dit…

Oui, même indépendamment du fond, la précipitation est vraiment un problème. Mais j'imagine que les politiques ont constaté que s'ils laissaient du temps, cela risquait de cristalliser les oppositions. Argument utilitariste / technocratique contre la démocratie.

La suppression de l'ordre des voeux est vraiment étrange. Je ne vois pas bien ce qu'ils y gagnent dans leur objectif d'économie. Un mathématicien sur Twitter disait que cela entraînerait quasiment fatalement un engorgement lors des résultats où les meilleurs dossiers occuperaient toutes les places avant d'arriver à une répartition.

Elias a dit…

"j'imagine que les politiques ont constaté que s'ils laissaient du temps, cela risquait de cristalliser les oppositions"

C'est exactement ça, et la même chose va se reproduire avec la réforme du bac. Mais ça alimente le cercle vicieux de la défiance.

"La suppression de l'ordre des voeux est vraiment étrange. Je ne vois pas bien ce qu'ils y gagnent dans leur objectif d'économie."

Dans un recoin du thread que vous mentionnez, quelqu'un suggère que la suppression de l'ordre des voeux est une conséquence de l'introduction du "oui si" : le fait qu'il n'y ait plus simplement une réponse binaire oui/non complique la hiérarchisation a priori des préférences.

Un des inconvénients de transformer l'opposition à cette réforme en gigantomachie "service public vs néolibéralisme", c'est que ça fait oublier à quel point "le diable est dans les détails" et que beaucoup des problèmes importants dépendent de ce qui n'est apparemment que du détail technique.