Klimt, Danae. 1907-1908, peinture à huile, 77 x 83, Galerie Würthle, Vienne.
Cet article (qui cite le texte actuel) rappelle que la prétendue "règle d'or" existe déjà sous une forme et que l'amendement constitutionnel n'est, comme d'habitude avec ce gouvernement, que de l'agitation vide. Au moins, cela ne peut pas trop nuire, comme cela ne sert à rien à part faire un coup politique à court terme (et amoindrir encore un peu le pouvoir du Parlement).
Samuel Laurent a aussi une chronologie de ce bluff.
C'est un éternel recommencement : comme du temps du Bouclier Fiscal, on nous ressort l'Allemagne comme preuve que le projet est inéluctable.
Pascal Riché évoque des sources possibles du terme et cite en passant Lincoln vers 1860. Comme je suis d'origine lusitanienne, le terme me fait plutôt penser à ce qu'on appelle au Brésil la "Lex Aurea" à la fin de l'Empire, qui abolit l'esclavage en 1888.
Il y a 3 ans, la Cour des comptes du défunt Philippe Seguin se montrait assez critique à l'égard de l'idée.
"L’adoption d’une « règle d’or » réservant l’emprunt au seul financement des investissements inspire d’importantes réserves. Elle n’est pas nécessaire pour réaliser les investissements souhaitables et présente le risque de « sanctuariser » de nombreuses dépenses au détriment de la maîtrise de l’endettement. Elle aurait en outre des effets très contrastés selon son champ d'application".
L'actuel ministre des finances François Baroin précisait il y a peu encore que cette règle devrait avoir des "dérogations" si on avait besoin de relance.
De l'or très souple et ductile, donc.
Jérôme Cahuzac, Président de la commission des finances et du contrôle budgétaire, en parlant du collectif budgétaire, se moque des déficits des vertueux Dorés (à partir de 16').
PLFR 2011 : Intervention de Jérome Cahuzac par GroupeSRC
1 commentaire:
En fait, c'est la règle de Bismuth : elle fond quand on appuie dessus (comme la glace).
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