Cette carte sur le site d'El Pais ne donne que les Partis en tête (mais on peut cliquer pour en avoir d'autres), ce qui aurait tendance à exagérer un peu le bipartisme alors que ces élections l'ont justement grandement remis en cause (rouge pour le PSOE, bleu pour le PP, bleu foncé pour Podemos - choix de couleur discutable). Cela montre un PSOE qui reste puissant dans toute l'Andalousie, une partie de l'Estremadure et du nord du León (et qui disparaît presque complètement de Madrid et de certaines Régions autonomes comme le Pays Basque). Podemos / En Comú Podem / Ahal Dugu (qui en réalité rattrape le PSOE en voix) apparaît premier plutôt en Catalogne et (cela se voit moins) au Pays Basque (la région des Asturies ne semble plus aussi nettement en avance pour Podemos par rapport aux dernières élections). Ciudadanos (le parti libéral et anti-régionaliste) est un peu l'inverse du PSOE dans sa répartition alors que le PP est présent partout.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
3 commentaires:
La presse française (toujours d'une ignorance crasse vis-à-vis de ce qui se passe au-delà du périph) décrit souvent Ciudadanos comme étant un parti de « centre-droit ». En réalité ce parti est beaucoup plus à droite, cf. cet article de la Tribune (seul quotidien français publiant des articles corrects sur l'Espagne) : http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/qu-est-ce-que-ciudadanos-la-nouvelle-vedette-politique-espagnole-513125.html
Merci pour l'article. Je prenais le Parti surtout (en dehors du centralisme anti-régionaliste catalan) comme un Parti "libertarien" (libéral au sens français) mais je vois que la référence philosophique à Krause et au "Régénérationnisme" (dont je n'avais jamais entendu parler) est plus compliquée car elle se rattacherait plus à une droite plus traditionaliste. D'où les hésitations des C's entre euroscepticisme (quand ils soutenaient Libertas, le mouvement eurosceptique de droite) et au contraire europhilie (en tant que libéraux et héritiers d'une part de christianisme social). Mais cet aspect de leur programme a l'air de compter moins que leur nationalisme espagnol pour prendre des voix au PP.
Les attaques d'Albert Rivera contre les Andalous dans l'article ("On apprendra aux Andalous à pêcher", ce qui cite Ronald Reagan) expliquent peut-être pourquoi la carte des C's est à ce point l'inverse de celle du PSOE (à moins que la causalité soit dans l'autre sens).
L'article de La Tribune est de Romaric Godin qui s'est illustré pendant la première moitié de 2015 en chantant les louanges du génie tactico-stratégique de Tsipras, tutoyant à cette occasion les sommets du wishfull thinking ...
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