La crainte légitime est que l'Empire du Trône de Pétale a toujours souffert d'un manque de notoriété. La Fondation pourrait donc gêner l'enthousiasme d'éventuelles productions amateurs (il existe quelques fanzines comme l'excellent prozine Seal of the Imperium et il est toujours facile de tarir cette énergie des volontaires).
Cela dit, la fan policy me paraît assez mesurée tant qu'on parle de matériel non-officiel : l'auteur s'engage simplement à ne pas en tirer profit et à abandonner les droits à la Fondation. Cela devient plus compliqué si on veut "officialiser" ce qu'on crée.
Je ne l'ai pas lu mais vu de loin cela semble un peu rappeler le cadre stygien dans le jeu de rôle Wraith (où on jouait des fantômes dans l'Au-delà). Il y a la différence que tous les personnages sont amnésiques (et aussi qu'ils ont tous un gant griffu greffé sur la main). Mais même si j'admire l'inventivité cauchemardesque des créateurs, cela me paraît trop sombre pour moi (même raison pour laquelle je n'essaye pas de nombreux jeux français indépendants, comme Patient 13 par exemple).
Wolsung ressemble avant tout à une nouvele version de Castle Falkenstein ou Victoriana et mélange aussi le XIXe siècle avec la fantasy. On a ici un monde parallèle où l'Angleterre est peuplée d'Elfes de Lyonnesse, où le Vinland (l'Amérique du Nord) a encore des Nations indiennes et où la Lémurie (l'Afrique) est pleine de griffons (et j'imagine, de dinosaures).
Le steampunk vit encore notamment dans les romans de China Miéville. Comme il est marxiste, sa fantasy exploite des thèmes du XIXe siècle mélangés avec son goût pour D&D.
Mais je ne crois pas qu'il y ait vraiment eu beaucoup d'Aufklärerpunk (ou encore moins d'Aufklärerpulp), en dehors de Seventh Sea (qui se passe, si j'ai bien compris, dans une sorte de fusion du XVIIe-XVIIIe où Louis XIV lutterait contre Robespierre) et du jeu français Khaos 1795 (où Robespierre est manipulé par une sorte de Divinité du Chaos).
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