Une vieille rumeur dit qu'Alan Moore se serait énormément (et peut-être inconsciemment) servi pour Marvelman, Watchmen ou Twilight of the Superheroes d'un obscur roman parodique de 1977, Superfolks, de Robert Mayer (sur un double de Superman, dernier superhéros dans un monde où ils ont tous dégénéré ou disparu). Aujourd'hui l'érudit Pádraig Ó Méalóid essaye de défendre Moore contre ce soupçon de plagiat et malgré tous ses arguments détaillés sur des différences ou des influences parallèles, sa plaidoirie me semble finalement renforcer la thèse d'une influence au minimum inconsciente (que Moore a d'ailleurs reconnue dans une interview, contrairement à ce dont se plaint Robert Mayer). Cela n'enlève rien à ce que Moore en a fait, transformant une parodie sur les mass-media en des méditations plus élégiaques sur notre rapport au pouvoir.
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Il y a 2 heures
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