mardi 10 mars 2015

David McCall Johnston

Je n'aime pas vraiment le cycle de Corum de Michael Moorcock mais ces couvertures celtico-psychédélico-art-nouveau par David McCall Johnston vers 1971 sont vraiment intéressantes. J'aime bien aussi cette Mélusine.

6 commentaires:

賈尼 a dit…

C'est marrant, j'avais beaucoup aimé le cycle de Corum (surtout le premier), davantage qu'Elric de Melniboné, mais moins que Les Danseurs de la fin des temps qui pour moi est son chef-d’œuvre.

Phersv a dit…

D'accord pour Les Danseurs, qui a une atmosphère incroyable, un bon équilibre entre les délires de Cornelius et un récit plus classique. Mais Corum m'avait vraiment ennuyé après Elric et même après Hawkmoon (qui est déjà assez ennuyeux).

賈尼 a dit…

J'avais relu les deux cycles de Corum après une très très longue pause dans mes lectures moorcockiennes (genre 10 ans, sinon davantage). Ça explique peut-être pourquoi ils m'avaient paru si digestes... c'est vrai qu'il y a finalement peu de différences entre les différentes incarnations médiévales-fantastiques du Champion Éternel, ma préférée étant Erekosë.

Phersv a dit…

Je n'ai pas de recul critique vis-à-vis d'Elric (les premiers comme The Dreaming City) parce que ce sont vraiment les premières oeuvres de fantasy que j'aie lues. J'étais vraiment enthousiaste (alors que Howard ne m'emballe pas vraiment) mais les suites m'ont souvent déçu (je n'ai même pas eu le courage d'aller voir Erekosë).

Thierry C a dit…

En bande dessinée, Corum a donné lieu à une admirable version par Mike Mignola (tout jeune alors, 1986), que je tiens pour être quasi le mieux qu'il ait fait (avec Ironwolf). Une douzaine d'épisodes seulement (le début de l'histoire, avant passage à d'autres dessinateurs, médiocres)

http://www.fullmooncomicbooks.com/first.htm

Alors bizarrement, je voue un culte personnel à Corum - alors que l'histoire est incohérente - parce que le personnage est constamment "gentil", de bonne intention, héroïque, "lawful good" quoi - et que du coup les diverses malédictions qui le poursuivent sont vraiment énervantes - on sympathise. Et j'aime encore plus le "second cycle" dit "celtique" où Corum, en hibernation sous un tertre, se réveille 1000 ans plus tard, doit se réadapter, et défendre, un peu désabusé & mélancolique, mais toujours "lawful good", des celtes sympas (devenant pour eux une figure de "Nuada à la main d'argent") contre un hiver surnaturel apporté par des géants Fomoriens. Avec des loups des glaces et des zombies épineux dont on a remplaçé le sang par de la sève de pin! Je fais la pub de cette série, parce que je crois que quasi-personne ne l'a lue, et que, dans son grand classicisme, je la trouve excellente!

Phersv a dit…

Ce n'est pas son côté paladin qui m'ennuie vraiment (au contraire, c'est une rupture intéressante par rapport à Conan et l'âme romantique torturée d'Elric) mais Corum me semblait partir dans une quête assez prévisible. En un sens, c'est peut-être que l'oeuvre a plus d'unité qui fait que cela devient si linéaire.

Oui, le côté celtique est aussi un des bons aspects.

Une autre chose qui me fascinait était que le Multivers soit assez complexe pour que les hiérarchies des dieux du Chaos changent entre les Jeunes Royaumes et le monde de Corum.