Et les chaudrons reviennent :
Comment peut-on me soupçonner de cautionner la fraude fiscale alors que j'en ai fait ma priorité et que je ne pouvais pas être au courant ?
Tribune de Genève :
Enfin, en tant que trésorier de l’UMP, Eric Woerth, lui aussi, connaît visiblement passablement bien la route qui conduit à Genève, chez un autre de ses amis, Pierre Condamin Gerbier, responsable de l’UMP à Genève et gérant de fortune ardent défenseur des «family offices». C’est ce dernier qui s’est chargé, notamment, d’organiser le dîner de gala au Crowne Plaza, puis au Caviar House, avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, lorsque Woerth était venu collecter des fonds pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Or, comme le confiait un autre banquier genevois, lui aussi extrêmement courroucé, au Matin Dimanche en septembre 2009, «Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français.»
La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7 millions d’euros.
Dernière défense : le fait que les Suisses révèlent qu'il soutenait ainsi la fraude en Suisse pour le gêner prouve qu'Eric Woerth menait un combat courageux contre la fraude en Suisse.
Par ailleurs, je crois que Mme Penchard n'a jamais fait de déclarations qui nient l'idée même d'intérêt général et qu'elle devrait donc être promue à la fois Ministre du Budget et Trésorière de l'UMP (les deux postes ne présentant aucun conflit). Tant qu'elle ne reste pas à l'Outre-Mer.
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