Matthew Yglesias avait fait une analyse paradoxale de la France comme d'un pays qui a su trouver son avantage comparatif dans son socialisme : en gros, l'idée était que dans un monde plus néo-libéral et moins "économie-mixte" depuis les années 1980, la France pouvait se spécialiser dans certains domaines où son Etat "dirigiste" (comme en dit en anglais, les Français préfèrent "colbertiste") peut faire des investissement stratégiques (TGV ou EDF) mieux que la plupart des grands groupes privés.
Mais Henry Farrell lui répond que c'est une vision antérieure aux années de forte croissance spéculative de 1999. L'économie politique française a glissé de fait vers une ouverture bien plus grande que l'économie allemande. Les sociétés allemandes formaient encore récemment un réseau bancaire très protégé (voir ces schémas de l'évolution de la dérégulation des années 1996-2000) alors que la France serait pleine de compagnies plus ouvertes aux investisseurs institutionnels anglo-saxons et aux "fonds alternatifs" (hedge funds "foreign institutional investors owned more than 40 percent of the outstanding shares in CAC-40 companies"), ce qui leur permet aussi d'avoir un rapport plus prédateur pour des OPA vers l'extérieur.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
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